Abderazak el Para
Abderazak el Para, de son vrai nom Amari Saïfi, également surnommé Abou Haydara, est né le à Guelma en Algérie d’une mère française et d’un père algérien . Il est un dirigeant du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Il est actuellement à la prison de Koléa, à Tipaza, depuis sa capture, selon des sources. Avant la clandestinitéIl est né le à Guelma en Algérie. Il a vécu à Bouhachana (daïra de Bouchegouf dans la wilaya de Guelma)[1]. En 1987, il s'engage dans les troupes aéroportées (d'où son surnom d'el Para) de Biskra de l'armée nationale populaire algérienne (ANP). Il rencontre à l'armée Hassan Hattab et Abdelaziz Abi dit Okacha El Para. Il est condamné en 1987 à trois mois de prison ferme pour infraction aux consignes générales de l’armée[1]. En 1991, il déserte de l'ANP en compagnie de plusieurs autres engagés et rejoint le maquis[1]. Il a déclaré avoir été chef des gardes du corps du ministre de la défense, Khaled Nezzar, entre 1990 et 1993[2]. Son action au GSPCIl est donné pour avoir été « membre de la direction du GIA à l'époque de Zitouni » avant de rejoindre le GSPC de Hassan Hattab. Abderrezak El Para s'est rallié en 1996 à Hattab, au moment où ce dernier « complotait » avec Abdelaziz Abi et d'autres contre l'« émir » du GIA Djamel Zitouni et préparait la dissidence de la « zone II » (Kabylie) qu'il dirigeait, et qui deviendra le noyau dur du futur GSPC. Il est connu qu'après l'assassinat de Zitouni (), Abderrezak a entamé, à la tête d'une demi-douzaine d'« Afghans », une tournée qui l'a menée dans les principaux maquis terroristes du GIA dans l'est du pays pour amener les katibas à rallier la dissidence qui prenait forme. Les « zones V » (Batna) et VI (Jijel) le rejoindront dans leur majorité et proclameront leur « allégeance » à Hattab en 1998, tout autant que la « zone IX » (Sud) dirigée par Mokhtar Belmokhtar. Le rôle d'Abderrezak El Para n'a jamais été précisé au sein du GSPC jusqu'à son départ de la « base principale » de l'organisation (Sidi Ali Bounab) vers la « zone V », à la fin de l'année 1999.
ProcèsLe , la Libye extrade El Para vers l'Algérie[8]. El Para a toujours été jugé par contumace, malgré sa détention en Algérie, « car les procédures judiciaires engagées dans le cadre de cette affaire ont débuté avant qu’’El Para’ ne soit remis aux autorités algériennes et, donc, <alors qu'il était> considéré comme étant en fuite »[10]. ControverseUne enquête de Salima Mellah et Jean-Baptiste Rivoire[4] laisse entendre qu'Abderazak el Para serait proche du département de renseignement et de sécurité (DRS, ex-Sécurité militaire) et que ses opérations avaient soit pour but de favoriser le soutien des États-Unis, soit pour but de discréditer le GSPC. Références
Liens externes
|