Abdelhamid BenhedougaAbdelhamid Benhedouga
Abdelhamid Benhedouga, né le à El Mansoura dans la Wilaya de Bordj Bou Arreridj en Algérie et mort le à Alger, est l'un des plus grands écrivains algériens de langue arabe. Il a publié en Algérie des recueils, des nouvelles, des poèmes, et plusieurs romans, dont l'un a été adapté au cinéma (Vent du Sud)[1]. Il fut avec Tahar Ouettar, les fondateurs du roman algérien moderne[2]. Ses œuvres ont été traduites en 15 langues[3]. BiographieNé le à El Mansoura (Bordj‑Bou‑Arréridj), il fit ses études dans les deux langues arabe et française, d'abord dans le petit village d'El‑Hamra, non loin d'El Mansoura, il intégra ensuite l'Institut Ketani à Constantine et la Zitouna de Tunis. De retour en Algérie, il compose des pièces radiophoniques en arabe pour l'ORTF et la BBC. Militant nationaliste durant la Guerre d'Algérie, recherché par la police, il part pour la France en 1955. En 1958, il rejoint le FLN à Tunis où il collabore à la radio « La voix de l'Algérie »[4]. Auteur de plusieurs romans, dont le plus connu est Le vent du sud (Rih el Djanoub), adapté au cinéma et traduit en français, en hollandais, en allemand et en espagnol. Ce texte dense traite de la question agraire. Il est considéré par la critique comme le premier véritable roman algérien de langue arabe. Président du Conseil National de la Culture (1990) et vice‑président du Conseil National de Consultation (1992), après un bref passage à la tête de l'ENAL. Il démissionne du CNC, le [5]. Il est décédé en 1996 à Alger. ŒuvresSa passion pour l'écriture date de 1951, peut‑être plus tôt. À partir de 1955, il écrit un grand nombre de pièces de théâtre et de sketches pour la radio tunisienne, la BBC, la Radio algérienne et Télévision Algérienne. Il est l’un des romanciers algériens les plus célèbres possédant à son actif plusieurs ouvrages[6] dont:
Il est aussi l'auteur de plus de 200 pièces radiophoniques (1957‑1974). Décorations
Références
Voir aussiArticles connexesLiens externes |
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