700 000 ansAP : Homo mauritanicus (Homme de Tighennif), trois mandibules humaines fossiles découvertes en 1954 à Tighennif, en Algérie. Leur attribution demeure discutée.
700 000 ansavant le présent (AP) : trois sites vieux d’au moins 700 000 ans dans la province de Lampang, en Thaïlande (Sop Prap, Ban Mae Tha, Ban Don Mun). Restes d’outils taillés sur galets de quartz et de basalte attribués à Homo erectus[4].
640 000 ansAP : Homme de Nankin, deux crânes humains fossiles partiels trouvés en 1990 dans la grotte de la Coloquinte, à Tangshan, près de Nankin, en Chine, attribués à l'espèce Homo erectus[5].
Entre 700 000 et 600 000 ansAP : le site de Stranska Skala, en Tchéquie, livre des galets aménagés très rudimentairement taillés et des preuves d'utilisation du feu, associés à une faune du Pléistocène moyen ancien. Des fragments d'os brûlés et un éclat de silicite craquelé ont été trouvés dans la grotte no 8[8], datés entre 700 000 et 600 000 ans[9]. À Přezletice, près de Prague, des éclats de la même époque ont été trouvés.
Entre 650 000 et 600 000 ansAP : traces de feux trouvées dans la grotte de l'Escale, à Saint-Estève-Janson, près d'Aix-en-Provence, datées de 600 000 à 650 000 ans[11].
500 000 ansAP : site d'Eartham Pit, près de Boxgrove, dans le Sussex de l'Ouest, en Angleterre. Il a livré de nombreux vestiges lithiques de type acheuléen (bifaces), des restes d’animaux (lions, ours, rhinocéros et cerfs géants), deux incisives (en 1996) et un tibia humain partiel (en 1993), attribués à l'espèce Homo heidelbergensis. Le tibia devait appartenir à un adulte de près de 1,80 m[14].
↑(en) J. Chavaillon et M. Piperno, Studies on the Early Paleolithic site of Melka Kunture, Ethiopia, Florence, Istituto Italiano di Preistoria e Protostoria, 2004, 2 vol., 736 p. + 29 pl.
↑Jacques Collina-Girard, Le feu avant les allumettes : Expérimentation et mythes techniques, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, , 152 p. (ISBN978-2-7351-1936-3, présentation en ligne)