Le Comité vote l'inscription de 30 biens sur la liste du patrimoine mondial : 27 biens de type culturel et 3 biens de type naturel. La liste compte alors 581 biens protégés.
La Belgique et les Îles Salomon connaissent leurs première inscription. Un bien est également inscrit en Ukraine pour la première fois depuis l'indépendance du pays (un premier bien avait été inscrit en 1990, mais l'Ukraine faisait alors encore partie de l'Union soviétique).
Au total, la région Europe et Amérique du Nord concentre 20 de ces protections (67% du total), la région Asie et Pacifique 7 (23%) et la région Amérique latine et Caraïbes 3 (10%). Aucun bien n'est inscrit dans les régions Afrique ou États arabes. En revanche, un site est inscrit pour la première fois dans un pays indépendant d'Océanie (hors Australie et Nouvelle-Zélande) : Rennell Est aux Îles Salomon (tous les autres sites d'Océanie précédemment inscrits l'avaient été dans des territoires dépendant de pays européens ou américains).
Les critères indiqués sont ceux utilisés par l'Unesco depuis 2005, et non pas ceux employés lors de l'inscription des sites. Par ailleurs, les superficies mentionnées sont celles des biens actuels, qui ont pu être modifiées depuis leur inscription.
Naturel, (ix) L'inscription est controversée, le bien se situant sur des propriétés coutumières(en), le Comité n'étant pas certain que les lois coutumières puissent conduire à des mécanismes de protection et de gestion de biens naturels compatibles avec les orientations du patrimoine mondial. Le délégué de Thaïlande, en particulier, se dissocie de cette décision[3].
Culturel, (i), (iii) Le bien comprend 16 sites ; il est étendu en 2010 à la zone archéologique d'art rupestre de Siega Verde en Espagne et renommé « Sites d'art rupestre préhistorique de la vallée de Côa et de Siega Verde ».
Culturel, (i), (iii), (iv) Inscrit en 1979 (et situé alors en Yougoslavie), le bien est menacé par la guerre de Croatie, le pays ayant déclaré son indépendance en juin 1991 ; il est alors placé en urgence sur la liste du patrimoine mondial en péril en 1991. La fin de la guerre et les efforts de conservation entrepris par la Croatie conduisent à son retrait de cette liste.
Culturel, (iv) Inscrit en 1978, le bien est en péril à partir de 1989, à la suite d'effondrements et d'infiltrations d'eau. Les efforts de conservation entrepris par la Pologne conduise à son retrait de la liste.
Le comité note que le site ne possède pas une valeur universelle exceptionnelle[6]. La Russie place à nouveau un bien similaire sur sa liste indicative en 2012[7]