Le 1er régiment de spahis est créé à Blida en , selon une ordonnance royale du , en regroupant les escadrons de spahis stationnés dans la région d'Alger. Ces derniers avaient participé au combat de Taguine (ou bataille de la Smala) en 1843 et à la bataille d'Isly en 1844[1]. Opérant en 1846 dans le djebel Amour, le régiment reçoit son premier étendard dès 1848[10].
Le régiment participe au Siège de Zaatcha en 1849 et le le brigadier Abdelkader Ben Kassem prend l'étendard de Sidi-el-Djoudi, chef des Zouaouas[1].
En 1854, les trois régiment de spahis (1er, 2e et 3e spahis) détachent des volontaires pour participer à la guerre de Crimée. De même, en 1870, ces trois mêmes régiments détachent des pelotons pour former un escadron de marche de spahis algériens et un régiment d'éclaireurs algériens qui participent à la guerre franco-allemande. Ils reviennent en Algérie le 15 mars[1].
1870 - 1914
Le 3e escadron combat au Tonkin de 1885 à 1889, au sein du régiment de marche de cavalerie du Tonkin[3]. Un détachement du 1er spahis est envoyé au Dahomey en 1892[10].
Le Groupement de Cavalerie est destiné à former à la mobilisation des Groupes de Reconnaissance. Aussi, dès la déclaration de guerre, le 1er régiment de spahis algériens disparaît en tant que tel pour se répartir et donner naissance à deux groupes de reconnaissance[12] :
Recréé par transformation du 5e RSA en garnison de Médéa en 1946, le 1er RSA conserve cette garnison[3]. De juillet à octobre 1954, deux escadrons sont détachés en Tunisie et en 1955 un escadron est détaché au Maroc. Le participe ensuite aux opérations de la guerre d'Algérie[8].
En , il est à Constantine au quartier Gallifet. Il déménage en pour Orléansville puis à Fort de l'Eau au camp du Lido fin 1963[réf. souhaitée]. Il quitte l'Algérie depuis le port militaire d'Alger à la mi en embarquant pour partie à bord du BDC "Bidassoa" dernier bâtiment à appareiller en compagnie d'éléments du 9e Bima à destination de la France à Provins et Coulommiers[réf. nécessaire].
Traditions
Uniforme
Les spahis de la province d'Alger, dont ceux du 1er RSA, portent un tombô rouge sur leurs burnous et boléros[13].
Insigne
L'insigne, qui n'a subit que des modifications mineures au cours de l'histoire du régiment, du 1er RSA est créé en 1938 sous le commandement du colonel Olivier Marc. Il comporte trois éléments, un losange représentant la patte de collet du régiment, un croissant de lune et la main de Fatima[10],[14]. De 1951 à 1956, l'insigne est inscrit dans une roue dentée, symbole de la mécanisation du régiment[14].
↑Ministère de la guerre, Annuaire militaire de la République française pour l'année 1848 : publié sur les documents communiqués par le Ministère de la Guerre, Bertrand, (lire en ligne), p. 471
↑François-Charles Du Barail, Mes souvenirs, t. 1 : 1820-1851, 1897-1898, 12e éd. (lire en ligne), p. 370
↑Pierre-Henri Zaidman, « LAW DE LAURISTON (Gustave-Hyacinthe) », dans Francs-tireurs et gardes nationaux au combat : Septembre-octobre 1870 dans l’Ouest, Biographie des autorités civiles et militaires citées, , 49 p. (lire en ligne), p. 26
↑Thierry Moné, 15 mai 1940, le mercredi de La Horgne : de la mémoire à l’histoire. : La campagne de mai-juin 1940 de la 3e Brigade de Spahis (thèse de doctorat en Histoire), Université Paris 4 Paris-Sorbonne, (lire en ligne), chap. Notice 61 (« MARC (1884-1968) »), p. 751-754
↑Le Maréchal Bugeaud: d'après sa correspondance intime et des documents inédits, 1784-1840, par Henri Amédée Le Lorgne Ideville, Firmin-Didotet cie, 1882, v.2, p. 279 et 273 et Willing, colonel Paul et Vernier Charles, Les uniformes de l'armée française de 1660 à 1845, Éditions Charles Hérissey 2000, planche 46.
↑Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
Bibliographie
Historique du 1er régiment de spahis pendant la campagne 1914-1918 (contre l'Allemagne, Maroc, Syrie Palestine), Paris, H. Charles-Lavauzelle, 42 p.lire en ligne sur Gallica.