Le vizir persan Nizãm al-Mulk (« Ordre du Royaume », 1018-1092) consolide le pouvoir des Seldjoukides, qui se consacrent aux opérations militaires et lui abandonnent l’administration. Il s’entoure de fonctionnaires originaires du Khorasan et entretient de bons rapports avec le calife et son entourage[5]. L’armée des Seldjoukides tient sa force de la mobilité de sa cavalerie (de 46 à 70 000 hommes). Pour l’entretenir, le système de l’iqtâ (concessions) est étendu[6].
Suppression du service de la poste dans l'empire abbasside par les Seldjoukides[7].
Juillet à août : Béla Ier, roi de Hongrie, mène une campagne contre l'empereur Henri IV aux frontières occidentales de la Hongrie. Il meurt des suites d'une chute de cheval. À la fin de l'année, l'empereur intervient en Hongrie et place sur le trône Salomon Ier (1051-1087), fils d’André Ier (fin de règne en 1074)[15]. Il doit lutter contre les fils de Béla, un temps réfugiés en Pologne. Géza obtient le titre de duc à la suite d'un accord passé le [16].
Le pape Alexandre II déclare juste la lutte « contre ceux qui persécutent les chrétiens et les chassent de leurs villes » et accorde le pardon de leurs fautes aux combattants. Le roi d’Aragon et le comte normand Roger Ier de Sicile deviennent des « fidèles de saint Pierre » à la suite de leurs luttes contre les musulmans[22].
↑L.Maitre & P. de Berthou Cartulaire de Quimperlé « La Chronique de Quimperlé fournit à la page 103 la date de la mort d'Alain Canhiart et à la page suivante celle de son épouse »
↑Philippe Sénac, La frontière et les hommes, VIIIe – XIIe siècle : le peuplement musulman au nord de l'Èbre et les débuts de la reconquête aragonaise, Maisonneuve & Larose, , 598 p. (ISBN978-2-7068-1421-1, présentation en ligne)
↑Leopold August Warnkönig, Albert Euglene Gheldolf, Histoire de la Flandre et de ses institutions civiles et politiques, Hayez, (présentation en ligne)