Étienne Charles-Gustave Guérin dit Gustave Guérin (comme on le retrouve dans de nombreuses sources), né à Tessé-la-Madeleine le et mort à Tours le [2], est un architecte français du XIXe siècle, spécialisé dans l'architecture religieuse[3], qui a exercé en Touraine.
- : est choisi par la ville de Tours comme architecte municipal
: Gustave Guérin devient le premier architecte nommé à la fonction d'architecte de la préfecture et des édifices diocésains et départementaux (arrêté préfectoral du ). À partir de , les deux postes d’architecte départemental et d’architecte diocésain sont distingués mais Gustave Guérin les cumulera jusqu’à sa mort[4]
: obtient son diplôme d'architecte des Beaux Arts
- : le il est confirmé par le ministère des Cultes à son poste d'architecte diocésain, poste qu'il occupera jusqu'à sa mort. Son poste d'architecte diocésain sera repris par Paul Louis Boeswillwald, son poste d'architecte départemental par Henri Prath (1881-1905) par arrêté du .
Après l'année 1852, il y abandonne la pierre pour la brique. À l'exemple de l'Anglais Paxton, il utilise le verre, et comme Victor Baltard les ossatures en fonte[5].
L'inspecteur général des édifices diocésains Léonce Reynaud écrivait en 1853 à son sujet : « C'est un homme très distingué ; il est fort intelligent, bon architecte, habile constructeur, ses projets sont consciencieusement étudiés et ses travaux sont parfaitement exécutés »[4].