Il adhère au Parti socialiste en 2005[3], en est secrétaire de section, avant de le quitter en 2014[4]. Éric Poulliat co-fonde un think tank nommé « Audace républicaine » pour réfléchir au renouvellement des usages politiques, notamment à travers le non-cumul des mandats[5]. Il travaille durant six années (2008-2014) en tant que directeur de cabinet du maire de Saint-Médard-en-Jalles[4].
Éric Poulliat a adhéré à En marche à sa création et en a été le référent départemental adjoint jusqu’à son élection en [4].
Il est nommé co-rapporteur de la « Mission d’information tendant à évaluer l’impact d’une application de la procédure de l’amende forfaitaire au délit d’usage illicite de stupéfiant »[12]. Cette mission d’information, après six mois d’auditions et de visites[13], aboutit à la publication du rapport d’information no 595[14], intitulé « Usage de stupéfiants : de la dépénalisation de fait à l'amende forfaitaire » le .
Le député Éric Poulliat préconise de sanctionner l’usage de stupéfiants par une amende forfaitaire délictuelle[15]. Cette préconisation est approuvée le lendemain par le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb. Interviewé à la radio, sur Europe 1[16], le ministre de l’Intérieur confirme que le gouvernement va opter pour l’amende forfaitaire délictuelle[17]. Pourtant, il reconnaîtra par la suite que « la répression ne marche pas »[18]. L'amende forfaitaire délictuelle pour usage de stupéfiants est généralisée sur l'ensemble du territoire français le 1er septembre 2020[19].
En 2019, il est nommé co-rapporteur de la « Mission d’information sur la radicalisation dans les services publics »[20]. Cette mission d'information aboutit à la publication du rapport n°2082[21]. Le rapport détaille notamment des « zones d'ombre » en matière de radicalisation dans la santé, l'université, les transports, la détention carcérale ou le sport[22]. Dans la foulée, Il est nommé rapporteur pour avis du projet de loi de la transformation de la fonction publique[23],[24].
En 2023, il est nommé co-rapporteur de la « Mission d’information sur l'activisme violent »[26] et est chargé d'étudier la pétition demandant la dissolution de la BRAV-M, pour laquelle il émettra un avis défavorable[27],[28].
Eric Poulliat s’associe et porte la création du dispositif Mon Soutien Psy annoncée lors des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie en septembre 2021 par le Président de la République Emmanuel Macron[29]. Il souhaite intégrer la santé mentale aux coeur des enjeux régaliens. Il est notamment auteur d’un rapport consacré à la santé mentale des personnes détenues. Il poursuit son engagement en faveur de la santé mentale en plaidant pour la création d’un ordre des médecins psychologues en déposant un premier projet de loi[30],[31],[32].
Il fait partie des premiers élus à souhaité que la Santé Mentale soit érigée en qualité de Grande Cause Nationale. Il déposera un projet de loi, en qualité de Vice-Président du groupe d’études santé mentale à l’Assemblée nationale en ce sens. En novembre 2024, il participe à une conférence organisée au Centre Hospitalier Charles Perrens de Bordeaux, animée par une association nationale, ARGOS2001 et un praticien hospitalier[30],[33],[34].
↑ a et b« Prêt pour l’appel du 18 juin », SudOuest.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑ ab et c« Législatives : qui est Eric Poulliat, le nouveau député REM de la 6e circonscription de Gironde », France Bleu, (lire en ligne, consulté le )
↑« Législatives Gironde : Eric Poulliat LREM élu dans la 6 e circonscription », France 3 Région, (lire en ligne, consulté le )
↑« Législatives en Gironde : Eric Poulliat (LREM) s’impose face à Marie Récalde sur la 6e circonscription », SudOuest.fr, (lire en ligne, consulté le )