En mathématiques, une équation aux dérivées partielles linéaire du second ordre, dont la forme générale est donnée par :
![{\displaystyle \sum _{i,j=1}^{n}{a_{ij}(\mathbf {x} ){\dfrac {\partial ^{2}f}{\partial x_{i}\partial x_{j}}}}+\sum _{i=1}^{n}{b_{i}(\mathbf {x} ){\dfrac {\partial f}{\partial x_{i}}}}+c(\mathbf {x} )f=h(\mathbf {x} ),\ \ \ \mathbf {x} \in U\subset \mathbb {R} ^{n}}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/c31282cd31a495e7f3e7da051cda8d0d509e55bc)
est dite parabolique en un point donné x de l'ouvert U si la matrice carrée symétrique
des coefficients du second ordre admet n–1 valeurs propres non nulles et de même signe et une valeur propre nulle, le vecteur propre associé à cette dernière, noté
, étant tel que
,
désignant le vecteur des n coefficients du premier ordre[1],[2].
Exemple
Un exemple classique d'équation différentielle parabolique est l'équation de la chaleur :
,
où D est la diffusivité thermique et CP la chaleur spécifique à pression constante, S désignant un terme source de production de chaleur, T = T(t,r) la température au point r de l'espace et à l'instant t.
En effet, dans ce cas la matrice A est donnée par
et admet donc une valeur propre nulle, et trois autres égales à –D et donc de même signe. Par ailleurs le vecteur propre associé à la valeur propre nulle, soit (1,0,0,0) est clairement non orthogonal au vecteur
.
Notes et références
- ↑ H. Reinhard 2004
- ↑ Si cette dernière condition n'est pas vérifiée l'équation sera dégénérée.
Bibliographie
- H. Reinhard, Équations aux dérivées partielles, introduction, Paris, Dunod Université, coll. « Sciences Sup » (réimpr. 2004) (1re éd. 1991), 291 p., broché (ISBN 978-2100484225).
- Maurice Gevrey, Sur les équations aux dérivées partielles du type parabolique, Gauthier-Villars, 1913
Voir aussi