ÉpistasieEn génétique, l'épistasie désigne l'interaction existant entre deux ou plusieurs gènes. Cela s'oppose à l'idée simpliste qui voudrait qu'un individu ne soit que la somme de l'ensemble de ses gènes. Il y a par exemple épistasie lorsqu'un ou plusieurs gènes (dominants ou récessifs) masquent ou empêchent l'expression de facteurs situés à d'autres lieux génétiques (locus). HistoriqueL'existence de gènes dominants ou récessifs a été mise en évidence par Mendel dès le milieu du 19e siècle[1], mais le terme d'épistasie n'est introduit formellement qu'en 1907 par Bateson[2]. Une relation d'épistasie désigne alors la suppression d'un phénotype par un autre gène de la même voie métabolique.[réf. nécessaire] Le concept n'est cependant que peu étudié[3] et les effets de gènes seront largement considérés comme additifs jusqu'à l'arrivée de la bioinformatique et des super-calculateur permettant une étude quantitative de l'épistasie. L'épistasie est alors rédéfinie comme la part de la variance génétique qui ne peut être expliquée ni par les effets additifs des allèles en présence, ni par les effets de dominance[réf. nécessaire]. DéfinitionsDéfinition classiqueOn considère deux formes d'épistasie[4],[5] :
Ces deux types d'épistasie peuvent être[4],[5] :
Le gène dont l'expression est modifiée est dit hypostatique et l'allèle modificateur est dit épistatique. Définition mathématiqueRéférences
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