Charles-Émile Salomon est un architecte français, né le à Strasbourg et mort le dans la même ville. Il réalisa de nombreux immeubles et églises dans sa ville natale, notamment l'église du Temple Neuf.
Biographie
Fils de Louis-Albert Salomon, marchand de houblon, et de Catherine-Salomé Blessig[2], il s'installe comme architecte libéral à Strasbourg, après ses études à Paris et à Munich. Il devient également architecte du consistoire luthérien, et en tant que tel, contribue à de nombreuses constructions d'édifices protestants, notamment après le siège de la ville, lors de la guerre franco-prussienne de 1870. Il a son atelier au no 21, rue Finkwiller, actuellement 21, place Henri-Dunant.
Une dynastie d'architectes
Il se marie le 15 janvier 1866 avec Madeleine Stuber (née en 1839 ?), elle-même fille de Frédéric-Auguste Stuber (1803-1893), architecte du consistoire luthérien strasbourgeois, et également descendante de Jean-Georges Stuber, pasteur du Ban de la Roche qui avait fait appel à Jean-Frédéric Oberlin.
Émile et Madeleine Salomon ont deux fils architectes :
Charles-Albert, né le 30 juillet 1869 à Strasbourg, architecte des Monuments historiques à Belfort, fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1930, sur contingent du ministre de l'instruction publique[3].
Henri (1876-1940), époux de Marthe Goehrs et père de cinq filles. Il fait ses études d'architecture à Karlsruhe. Il a notamment réalisé, avec son père Émile, le bâtiment de l'ancienne Caisse d'épargne[4]
Léna Steinlein-Salomon, aînée des filles d'Henri Salomon, est diplômée en architecture en 1930, devenant l'une des six premières femmes architectes en France, chevalier de la Légion d'Honneur (2002)[5]. Elle a travaillé avec son père. Parmi ses nombreuses réalisations, elle a notamment établi les plans de construction de la fondation protestante du Sonnenhof, à Bischwiller.
Réalisations des architectes Salomon
Une liste plus complète est accessible sur le site Architecture et histoire des bâtiments et des lieux (cf. sources)