Émile NiegerÉmile Nieger Le capitaine Nieger (1874-1951) et le Père Charles de Foucauld (1858-1916), mission du Transafricain, 1912.
Marie Joseph Émile Nieger (Trie-Château, Oise, - Éclaron, Haute-Marne, ) est un officier et explorateur français. BiographieEngagé volontaire en 1893 comme soldat, il est promu sous-officier (1895), puis il entre à l’École militaire d'infanterie dont il sort élève-officier en 1898[2] et devient officier saharien en 1900. Il sert alors sous les ordres d'Henri Laperrine. En 1901, il participe à la conquête du Touat et du Gourara. Il établit une carte du Sahara central au 1/1 000 000 (1901) et, nommé lieutenant à la compagnie méhariste du Touat, est membre de la mission scientifique de Pierre Flye Sainte-Marie (-javnvier 1905). Il traverse ainsi l'Erg Iguidi, le massif des Eglab, atteint Taoudeni et revient par l'Erg Chache après avoir relevé 2 300 km de terrains inexplorés. En 1907, il est commandant de la compagnie du Tidikelt. Il s'empare en 1909 de la zaouia senoussiste de Djanet. En 1910, il est chargé de mener l'aménokal Moussa ag Amastan en France dans le cadre de la "Mission Touareg"[3]. Chef de la mission d'études du Transafricain organisée par André Berthelot (1912), il part d'Oran en janvier, traverse le Sahara, atteint Tamanrasset et Agadès et effectue d'importants relevés topographiques qui sont interrompus par la Première Guerre mondiale. Pendant la Première Guerre mondiale, il commande en 1914 une compagnie du 94e RI, puis commande le 16e bataillon de chasseurs. Comme commandant du 1er régiment de marche d'Afrique dans le corps expéditionnaire d'Orient, en 1915, il montre les plus hautes qualités militaires. En 1916, il prend, sur le front français, le commandement du 44e RI dans des circonstances difficiles, après les affaires de Champagne, et en fait un instrument de guerre hors de pair qui, en septembre 1916, enlève Bouchavesne et parque l'extrême avance de l'offensive française[4]. Après la guerre, il est administrateur en chef de la zone ouest du Levant. En 1919, il y fait preuve, dans une action politique délicate, d'activité, d'expérience administrative et de connaissance approfondie des hommes. Comme commandant civil et militaire du territoire des Alaouites, puis commandant la 8e brigade du Levant, il exerce un ascendant puissant par son prestige personnel, ses qualités militaires, son énergie et sa bienveillante autorité. Après avoir suivi en 1925 le cours du Centre des hautes études militaires, il repart pour le Maroc où, de 1925 à 1931, il exerce comme commandant de brigade adjoint à un commandant de région, puis comme commandant de région. Il est général de division adjoint au gouverneur militaire de Lyon en 1931, puis adjoint au général commandant la région militaire de Paris en 1933, puis commandant de la région militaire de Paris en 1934. Il est fait Grand-officier de la Légion d'honneur en 1932. Distinctions
Citations militaires
Travaux
Bibliographie
Notes et références
Liens externes
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