Émile BouhourÉmile Bouhour
Émile Bouhour Écouter, né le à Somain et fusillé le à la forteresse du Mont-Valérien à Suresnes, est un résistant communiste français. BiographieÉmile Bouhour naît le [1] au no 7 du coron de la Fabrique à Somain, dans le Nord, en France[2]. Son père Jean-Baptiste Bouhour est mineur et sa mère Célina Coquelle est ménagère. Son frère Georges Bouhour naît également à Somain le 25 janvier 1920. Émile Bouhour milite au parti communiste clandestin. Avec Alexandre Bisiaux et Jean-Baptiste Fiévet, il est arrêté en raison de ses activités militantes le par la gendarmerie française[3] à Somain[2]. Le gouvernement militaire en France le condamne à dix ans de travaux forcés et le déporte en Allemagne. Il est ensuite rappelé et condamné à mort pour « activité en faveur de l’ennemi » par la section spéciale qui siège à Paris. Il est fusillé le à 16 h 40 à la forteresse du Mont-Valérien à Suresnes avec Alexandre Bisiaux et Jean-Baptiste Fiévet[4]. Son nom apparaît sur le monument aux fusillés du Mont-Valérien ainsi que sur le monument aux morts de Somain situé dans le cimetière communal[2], il est d'ailleurs inhumé dans la crypte de ce dernier monument aux côtés de son frère et d'Alexandre Bisiaux. Une rue porte son nom et celui de son frère à Somain, l'une de ses extrémités rejoint la rue Alexandre-Bisiaux. À Rieulay, la rue qui porte le nom de deux frères à l'une de ses extrémités avec la rue Jean-Baptiste-Fiévet. Le ministère des Anciens Combattants le déclare Mort pour la France[2]
Notes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes
Bibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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