Émile Bouhours

Émile Bouhours
Informations
Nom de naissance
Émile Eugène BouhoursVoir et modifier les données sur Wikidata
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
La CourneuveVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Principales victoires
Championnats
Champion de France de demi-fond 1897, 1898, 1900 et 1902
Classique
Paris-Roubaix 1900

Émile Bouhours, né le à Monnai (Orne) et mort le à La Courneuve[1], est un coureur cycliste français, professionnel de 1897 à 1913.

En 1900, il remporte Paris-Roubaix à la moyenne de 37,352 km/h.

Biographie

Grand spécialiste des courses avec entraîneur, il établit un record extraordinaire au cours des 24 Heures de Paris (les 3 et ), en parcourant 1312 kilomètres à la moyenne horaire de 54,693 km/h. Le champion normand sera, durant 4 ans, Champion de France de demi-fond.

Vainqueur de la Roue d’Or à Paris en 1898 et de la Roue d’Or à Berlin en 1899 et 1901, il a en outre, à son palmarès, de nombreux records sur piste derrière moto.

Ainsi, le , il réussit à accomplir, sur route, l’exploit de couvrir 100 kilomètres, entre Orléans et Vierzon, à la moyenne fantastique de 61,291 km/h.

Il finit également 2e de la course de 100 kilomètres de l'exposition universelle de 1900 (derrière l'anglais Chase), et 3e de la course de 1000 milles (160km 900, derrière Édouard Taylor et Albert Edward Walters), toujours lors de cette même exposition universelle.

Il est mobilisé dans l'artillerie pendant la Première Guerre mondiale.

Émile Bouhours, Octave Lapize et Seigneur,
Buffalo, 1909,
départ de la course de 100 km

Palmarès sur piste

Championnats du monde

Championnats d'Europe

Championnats de France

Grands Prix de demi-fond

Autre

Palmarès sur route

Résultats sur le Tour de France

2 participations

  • 1905 : forfait
  • 1913 : abandon (1re étape)

Références

  1. Archives départementales de l'Orne, commune de Monnai, année 1870, acte de naissance no 6, vue 61/138 (avec mention marginale de décès)
  2. Courses professionnelles disputées à l'occasion des JO de Paris 1900, mais non reconnues par le CIO, seuls les amateurs avaient droit à un titre olympique officiel

Annexes

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