Il entame en 1847 sa carrière d'enseignant aux collèges de Lille, Tournon et Grenoble. Ayant obtenu son doctorat en 1855, il devient professeur de littérature étrangère à la faculté des lettres de Poitiers. À partir de 1865, il est professeur de philosophie à Paris, au collège Rollin, au collège Charlemagne, puis à l'École normale où il est le suppléant de Jules Lachelier. En 1871, un article qu'il fait paraître dans la Revue des deux Mondes, où il proteste contre les excès de la Commune, lui vaut d'être incarcéré pendant quelques jours à la prison Mazas. Il est ensuite député de la Vendée de 1871 à 1876, de 1876 à 1877, et de 1879 à 1881, mais, écœuré par la politique, il ne se représente pas aux élections de 1881. Lors de la crise du 16 mai 1877, il est l'un des 363 opposants[1] au ministère de Broglie.
Du Fondement de l'obligation morale, thèse présentée à la Faculté des lettres de Paris (1855)
Lectures philosophiques, ou Leçons de logique extraites des auteurs dont l'étude est prescrite par l'Université, et rédigées sur le plan du cours de logique des lycées et du programme de logique pour les examens du baccalauréat ès lettres et du baccalauréat ès sciences (1857)
↑Le parcours d'Émile Beaussire est retracé ici d'après l'opuscule intitulé Funérailles de M. Beaussire, le 10 mai 1889. Discours de M. Bouillier, Discours de M. Girard, au nom de l'École normale supérieure. Discours de M. Boutmy, au nom de l'École libre des sciences politiques, Institut de France, Académie des sciences morales et politiques, Firmin-Didot, Paris, 1889. Texte en ligne