Élysée Fabry commence à travailler comme serrurier. Attiré cependant par l’art, il se met à pratiquer l’aquarelle en dilettante.
En 1916, il s’initie à la peinture à l’huile et fait la connaissance de Richard Heintz qui lui donne ses premiers conseils (1916-1917) puis d’Alphonse Caron. Il devient ensuite membre du Cercle « L’Envol » à Liège et compte parmi ses amis notamment les peintres Alfred Martin, Modeste-Jean Lhomme, Charles Caty, Max Gobiet et Henri Leroux.
Il s’installe à La Gleize dans la vallée de l’Amblève et va puiser son inspiration dans le paysage ardennais.
Éloges
« Élysée Fabry a laissé plus de traces que bien d’autres. Son œuvre mériterait d’être mieux connue. Il est peut-être, parmi ceux qui bénéficièrent des conseils de Heintz, celui qui était l’élève le plus attentif. »
« Et nous voici arrivés aux purs paysagistes. Le plus exclusif d'entre eux et sans doute le plus original est Élysée Fabry. »
— Jules Bosmant
Œuvres
Amoureux de la nature, Fabry peint des vues pittoresques, souvent panoramiques, de l’Ardenne et notamment de la vallée de l’Amblève. Les sujets de ses tableaux sont les arbres, les forêts, les fermes, les vues de villages et leur église,… Fortement influencé par Heintz, il adopte un style synthétique par une touche franche et puissante, aux couleurs nuancées et harmonieuses.
Il participe à Liège aux expositions collectives (notamment à La « Galerie d'Art du Journal La Meuse » en 1925 et 1926) et à Bruxelles (à la galerie « Le Salonnet » avec le Cercle d’art L’Envol).
En 1923, il expose à Bruxelles à la galerie Mommen en compagnie d’Alice Ronner, de Louis Crespin et d’Ernest Welvaert. En 1933, il présente deux tableaux au Salon triennal de Gand : La cascade de Coo et Paysage à La Gleize.
↑Jacques Parisse (1934-2011), licencié en philosophie et lettres, longtemps critique d'art dans la presse parlée et écrite, est l'auteur, entre autres publications, d'études sur la peinture à Liège au XXe siècle, Actuel XX, Richard Heintz, Auguste Mambour, Auguste Donnay, Ernest Marneffe.