Élections territoriales de 2012 à Wallis-et-Futuna
Des élections territoriales ont lieu le à Wallis et Futuna, collectivité d'outre-mer de la République française. PrésentationIl s'agit de renouveler les vingt membres de l'Assemblée territoriale, élus au suffrage universel direct par les citoyens du territoire. Wallis élit treize représentants, et Futuna, sept. L'Assemblée « délibère sur les affaires de l'archipel et vote le budget »[1]. La précédente élection, en 2007, avait conféré douze sièges à une majorité de coalition composée de la droite (notamment de l'UMP) et du centre. La vie politique de la collectivité se distingue de celle de la France métropolitaine ; si certains partis de métropole (tels l'UMP ou le parti socialiste) y sont bien présents, « le choix des électeurs répond surtout à des liens familiaux et coutumiers »[1]. Selon la chaîne Wallis et Futuna 1re, « [l]es étiquettes politiques métropolitaines [y] ont peu de sens [...]. Ici, pas de tracts ou de slogans idéologiques. La campagne s’organise essentiellement avec des réunions le soir dans les villages, autour d’un kava »[2]. Les principales préoccupations exprimées par les électeurs pendant la campagne comprennent « la vie chère, l'économie qui ne décolle pas et l'exode massif des forces vives vers la Nouvelle-Calédonie et la Métropole ». Le taux de participation atteint 85,95 %, soit près de 7 650 des 8 897 inscrits. À l'annonce des résultats, « compte tenu de la diversité des listes, il était prématuré de dire quelle sera[it] la prochaine majorité »[1]. C'est finalement une majorité favorable à la gauche qui se dessine dans la nouvelle assemblée ; début avril, celle-ci élit Vetelino Nau à sa présidence. Il est le premier socialiste à occuper ce poste[3]. ÉlusÎle de Wallis (13 conseillers territoriaux) :
Île de Futuna (7 conseillers territoriaux) :
Notes et références
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