Elles sont remportées par la coalition de centre-droit, dont la tête de liste Nello Musumeci, chef de file du mouvement Diventerà Bellissima (Elle deviendra très belle), est élu président de la région.
Système électoral
62 des 70 députés siciliens sont élus à la proportionnelle sur la base des résultats obtenus par des listes qui obtiennent au moins 5 % des voix au niveau régional. Les 8 sièges de députés restants sont attribués à la liste du président (qui obtient donc sept de ces huit députés, le président de région compris) tandis que le dernier siège est attribué au meilleur concurrent perdant pour le poste de président).
Nello Musumeci, candidat de la coalition de centre droit, est crédité de plus de 35 % des intentions de vote lors de la campagne électorale, contre 32 % à son principal adversaire Giancarlo Cancelleri, du Mouvement 5 étoiles. Par la bouche de Silvio Berlusconi, la droite promet l'aboutissement du pont sur le détroit de Messine, l’ouverture d’un casino à Taormine et l'exonération fiscale pour les Siciliens vivant à l'étranger qui se réinstalleraient dans l'île[1]. Le candidat de la majorité sortante de centre gauche, Fabrizio Micari, recteur de l’université de Palerme, est crédité de 20 % des intentions de vote, handicapé par la liste autonome de Claudio Fava, soutenu par les dissidents de gauche[1].
Résultats
Résultats provisoires des régionales siciliennes de 2017[2]
Nello Musumeci est élu avec un peu moins de 40 % des voix exprimées et une abstention supérieure à 53 % (Participation de 46,76 %, soit 1,9 million de votants sur 4,6 millions d'électeurs inscrits). Les listes qui le soutiennent obtiennent 36 députés (avec le bonus de 7), dont 12 appartiennent à Forza Italia. Le Mouvement 5 étoiles confirme son implantation électorale sur l'île avec près de 35 % des suffrages pour son candidat, même si les listes obtiennent un score de 8 points inférieur à lui, se traduisant par 20 députés (avec un bonus de 1). Divisée, la gauche n'est pas parvenu à renouveler sa victoire de 2012, ne pouvant profiter ni des divisions de la droite comme au précédent scrutin, ni du bilan de la majorité sortante, jugé décevant, ni d'une dynamique de campagne qui n'a pas décollée, ni même de l'alliance entre le Parti démocrate de Matteo Renzi et les centristes d'Angelino Alfano. Le centre-gauche obtient 13 sièges (dont 11 du Parti démocrate) et la gauche de Claudio Fava en obtient 1[3].
Notes et références
↑ a et b« Nello Musumeci, candidat des gens « comme il faut » à la présidence de la Sicile », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )