Élections législatives biélorusses de 2019
Les élections législatives biélorusses de 2019 ont lieu le afin de renouveler les 110 membres de la Chambre des représentants de Biélorussie[1]. Les partisans du gouvernement du président Alexandre Loukachenko remportent l’intégralité des sièges, l'opposition ayant été en grande partie empêchée de concourir. Contexte![]() La Chambre des représentants est dominée par la présence de députés officiellement indépendants, acquis au régime d'Alexandre Loukachenko, président de la république depuis 1994 et accusé de dérives autoritaires. Lors des élections précédentes en 2016, l'opposition parvient pour la première fois depuis vingt ans à obtenir un siège au Parlement, avec l'élection d'un membre du Parti civil uni de Biélorussie[2]. Initialement prévues pour le au plus tard, les élections sont avancées au par le président Loukachenko lors de son discours annuel à la nation le [1]. Système électoral![]() La Chambre des représentants est la chambre basse du parlement bicaméral de la Biélorussie. Elle est composée de 110 sièges renouvelés tous les quatre ans au scrutin uninominal majoritaire à un tour dans autant de circonscriptions[3]. Un âge minimum de vingt et un ans est requis pour se porter candidat. La loi électorale prend cependant en compte le vote blanc, les électeurs ayant la possibilité de voter « Aucun d'entre eux », un choix comptabilisé dans les votes valides. En cas de candidature unique dans une circonscription, le candidat doit par conséquent recueillir plus de voix que de votes blancs, à défaut de quoi le scrutin est invalidé dans la circonscription, et repris de zéro. Il en va de même si le taux de participation est inférieur à 50 % des inscrits dans la circonscription[3]. Les élections peuvent avoir lieu à n’importe quelle date avant celle limite du , à l'expiration du mandat de l'assemblée élue en 2016. En , le président Loukachenko les fixe au [1]. Résultats
Analyses et conséquencesLe taux de participation atteint 77 %. Contrairement au scrutin précèdent, aucun parti ou candidat d'opposition n'obtient de siège, les principaux opposants ainsi que les deux parlementaires de l'opposition élus en 2016 ayant été empêchés de se représenter. L'opposition dénonce par ailleurs des fraudes massives[6],[7]. Le président Loukachenko réitère dans la foulée son intention de se représenter en 2020 pour un sixième mandat[8]. Notes et références
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