Parti de la gauche biélorusse « Un monde juste »
Le Parti de la gauche biélorusse « Un monde juste » (biélorusse : Беларуская партыя аб'яднаных левых «Справядлівы сьвет» (Bielaruskaja partyja abjadnanych lievych «Spraviadlivy śviet»), russe : Белорусская партия объединённых левых «Справедливый мир» (Belorusskaya partiya ob"yedinonnykh levykh «Spravedlivyy mir»)), de 1991 à 2009 le Parti des communistes de Biélorussie (biélorusse : Партыя камуністаў Беларусі (Partyja kamunistaŭ Bielarusi), russe : Партия коммунистов Белоруссии (Partiya kommunistov Belorussii)), est un ancien parti politique de gauche[4] en Biélorussie, qui s'oppose au gouvernement d'Alexandre Loukachenko. HistoireLe Parti des Communistes de Biélorussie (russe : Партия коммунистов Белорусская, biélorusse : Партыя камуністаў Беларуская (Partyja Kamunistau Bielaruskaja), PKB) a été fondé en 1991 et est devenu un des partis majoritaires de la Biélorussie indépendante. Ce parti ne doit pas être confondu avec le Parti communiste de Biélorussie dont il se sépara en 1996, pour devenir le PKB. À l'occasion des élections législatives des et , il fit partie de la Coalition populaire des cinq plus (en biélorusse : Народная Кааліцыя Пяцёрка Плюс), qui n'obtint aucun siège. Ces élections furent particulièrement entachées d'irrégularités, d'après un travail réalisé dans le cadre de la Mission d'Observation des élections par l'OSCE/ODIHR[réf. nécessaire]. Il a changé de nom en pour devenir Parti de la gauche biélorusse « Un monde juste » . Les principes universels et les droits constitutionnels garantissant la liberté d'expression, d'association et de rassemblement furent gravement atteints. Lors de la campagne électorale, on reprocha aux autorités biélorusses de ne pas traiter de façon égalitaire les différents partis politiques. Elles auraient totalement ignoré les principes de la démocratie selon lesquels chaque citoyen a le droit d'accéder à une fonction politique sans discrimination et peut exprimer ses idées aux électeurs, avec qui il peut discuter librement. InterdictionLe , la décision du ministère de la Justice de la République du Biélorussie de refuser de réenregistrer le parti est connue[5]. Le , le parti a été officiellement liquidé par la Cour suprême de Biélorussie, devenant ainsi le dernier parti d'opposition à être dissous en Biélorussie[6]. Notes et références
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