Livingstone College à Salisbury (Caroline du Nord), le Clinton College (South Carolina) à Rock Hill, le Theological Building-A.M.E. Zion Theological Institute à Greenville (Alabama), et AME Zion University à Monrovia (Libéria)
L'église épiscopale méthodiste africaine de Sion (AMEZ) remonte à 1796, lorsque Peter Williams, Christopher Rush, James Varick(en) et d'autres Afro-Américains ont quitté l'église méthodiste blanche de John Street à New York pour former une église afro-américaine, séparation faite avec l'accord de la hiérarchie méthodiste. En 1800, cette nouvelle congrégation achète un terrain pour construire leur première église qui prend le nom de Zion / Sion, église qui devient l'église mère de toutes les églises qui s'affilieront à la nouvelle congrégation. Dans un premier temps la liturgie et les sacrements sont célébrés par des prêtres méthodistes Blancs. En 1806, James Varick est ordonné diacre, il va se déplacer et créé des nouvelles églises afro-américaines notamment à New Haven et à Philadelphie. Tout comme son église sœur l'Église épiscopale méthodiste africaine (AME) fondée par Richard Allen et Absalom Jones en 1794 à Philadelphie James Varick inscrit la doctrine de l'église dans la spiritualité du théologien méthodiste John Wesley[1],[2]. En 1821, après une conférence de six églises afro-américaines présidée par prêtre méthodiste, l'Église prend le nom d'Église épiscopale méthodiste africaine, le mot de «Sion» sera ajouté en 1848[3],[4], lors de cette conférence, James Varick est élu premier évêque de la nouvelle Église[5],[6],[7].
Le développement
Entre 1820 et 1860, l'AMEZ est passée à près de 200 000 membres répartis dans la plupart des États du Nord.
↑(en-US) James W. Eichelberger, « The African Methodist Episcopal Zion Church: The Rationale and Policies upon which Maintenance of its Colleges is Based », The Journal of Negro Education, Vol. 29, No. 3, , p. 323-329 (7 pages) (lire en ligne)
(en-US) J W Hood, One Hundred Years of the African Methodist Episcopal Zion Church, or the Centennial of African Methodism, Forgotten Books (réimpr. 30 juillet 2018) (1re éd. 1895), 654 p. (ISBN9780266756545, lire en ligne),
(en-US) Révérende Cynthia Willis Stewart, Telling a Neglected Story: Leadership of the African Methodist Episcopal Zion Church in Difficult Times, Vts Press, , 196 p. (ISBN9780615841236),
Articles
(en-US) William W. Sweet, « Methodist Church Influence in Southern Politics », The Mississippi Valley Historical Review, Vol. 1, No. 4, , p. 546-560 (14 pages) (lire en ligne),
(en-US) Dennis C. Dickerson, « Black Ecumenicism: Efforts to Establish a United Methodist Episcopal Church, 1918-1932 », Church History, Vol. 52, No. 4, , p. 479-491 (13 pages) (lire en ligne),
(en-US) Clarence E. Walker, « The A.M.E. Church and Reconstruction », Negro History Bulletin, Vol. 48, No. 1, 1 trimestre 1985, p. 10-12 (3 pages) (lire en ligne),
(en-US) Charles Heatwole, « A Geography of the African Methodist Episcopal Zion Church », Southeastern Geographer, Vol. 26, No. 1, , p. 1-11 (11 pages) (lire en ligne),
(en-US) James W. Eichelberger, « The African Methodist Episcopal Zion Church: The Rationale and Policies upon which Maintenance of its Colleges is Based », The Journal of Negro Education, Vol. 29, No. 3,, , p. 323-329 (7 pages) (lire en ligne),
(en-US) Dennis C. Dickerson, « Liberation, Wesleyan Theology and Early African Methodism, 1766-1840 », Wesley and Methodist Studies, Vol. 3, , p. 109-120 (12 pages) (lire en ligne),