Édouard Wacken, est le fils de Jean-Baptiste Michel Wacken (Saint-Hubert, 1766 - Liège, 1850), conseiller à la Cour supérieure de Justice (Cour d'Appel) de Liège, et de Pauline Thérèse Jeanne Josèphe Puissant[3].
Sainte-Beuve ayant obtenu en 1848 la chaire de littérature à l'université de Liège qu'il briguait également, il se brouille avec son ami le ministre Charles Rogier et quitte la Belgique pour Paris où il demeure deux ans. Il revient à Liège avant de s'établir à Bruxelles.
En 1844, son drame historique André Chénier est joué au Théâtre de la Monnaie. Son principal recueil de poèmes publié en 1845, Fantaisies, contient des pièces aux accents socialistes où il appelle à l'unisson des peuples. Il œuvre afin de révéler l’identité du peuple wallon. Ainsi, en 1848, dans son drame en versHélène de Tournon, il met en scène une histoire d’amour en Wallonie au XVIe siècle. Son dernier recueil est Heures d’or, publié en 1860.
Sélection de ses œuvres
André Chénier, drame en 3 actes et en vers, Liège : Oudart, 1845 (2e tirage)
Le Serment de Wallace, drame, Bruxelles : [s.n.], 1846
Le Siége de Calais, tragédie-lyrique en quatre actes, première représentation à Bruxelles au théâtre royal de la Monnaie le , paroles d'Édouard Wacken et Jean-Baptiste Grognier, musique de Charles-Louis Hanssens, Bruxelles : A. Lacroix, 1861
Fleurs d'Allemagne
N° 1 : Fleur et parfum, poésies d'Édouard, musique de François Riga, 1876
Chant du soir, mélodie
L'Arbre de la liberté, chant national,
Chant du matin, poésie d'Édouard Wacken, musique de Fr. Riga, Bruxelles : J. B. Katto