Elle est présente en Catalogne et sur le littoral méditerranéen jusque dans le Midi gaulois[2].
L'oppidum d'Ensérune, par exemple, présente une épigraphie paléohispanique importante et variée[2].
À Ensérune, 41,5 % des inscriptions levantines sont des marques de propriété. On les trouve sur des céramiques campaniennes et attiques, sur la céramique de la côte catalane et sur les amphores. Environ 32 % de ces inscriptions sont des noms celtiques par rapport à environ 25 % de noms ibères et 5 % de noms latins, et on ne sait pas vraiment pourquoi l'écriture paléohispanique est utilisée à Ensérune de préférence aux alphabets grec ou étrusque qui auraient plus facilement permis de transcrire les noms celtes[2].
Correa, José Antonio (1992): «Representación gráfica de la oposición de sonoridad en las oclusivas ibéricas (semisilabario levantino)», AION 14, pp. 253–292.
Hoz, Javier de (1985): «El nuevo plomo inscrito de Castell y el problema de las oposiciones de sonoridad en ibérico», Symbolae Ludouico Mitxelena septuagenario oblatae, pp. 443–453.
Quintanilla, Alberto (1993): «Sobre la notación en la escritura ibérica del modo de articulación de las consonantes oclusivas», Studia Palaeohispanica et Indogermánica J. Untermann ab Amicis Hispanicis Oblata, pp. 239–250.
Rodríguez Ramos, Jesús (2004): Análisis de epigrafía íbera, Vitoria-Gasteiz.
Solier, Yves (1979): «Découverte d’inscriptions sur plombs en écriture ibérique dans un entrepôt de Pech Maho (Sigean)», Revue Archéologique de Narbonnaise 12, pp. 55–123.