Le , il écrit au ministre de la Santé, Olivier Véran, pour que l’étude menée par le professeur Didier Raoult pour lutter contre le coronavirus soit étendue au Haut-Rhin[6]. Il réitère sa demande dans l'hémicycle de l'Assemblé nationale le [7],[8],[9].
Président du conseil départemental du Haut-Rhin
Seul candidat de la majorité départementale, il est élu président du conseil départemental du Haut-Rhin le , avec 31 voix sur 34[10].
Le , il fait adopter une délibération qui subordonne le versement du RSA à un engagement bénévole[11]. Le préfet du Haut-Rhin attaque cette décision du département en justice. La cour administrative d’appel de Nancy annule la délibération en . Le Conseil d’État estime, dans une décision prononcée le , que la cour de Nancy a commis une erreur de droit et reconnaît au conseil départemental le droit de demander des heures de bénévolat en contrepartie du versement du RSA[12].
Le , Éric Straumann démissionne du conseil départemental du Haut-Rhin en application des règles sur le non-cumul des mandats[13]. Brigitte Klinkert, son binôme dans le canton de Colmar 2 et députée suppléante, lui succède le [14].
Opposition à la fusion des régions
Le , il se déclare hostile à l'idée d'une grande région Est[15].
Le groupe majoritaire du conseil général du Haut-Rhin décide, sous son impulsion, de lancer le processus de réunion des conseils généraux du Rhin et du conseil régional[16]. La décision de créer un conseil unique est approuvée le à la quasi-unanimité des membres du conseil régional d'Alsace, du conseil général du Bas-Rhin et du conseil général du Haut-Rhin.
Le , la majorité socialiste vote le projet de fusion des régions. L'Alsace disparaît en tant que collectivité. Tous les parlementaires alsaciens ont voté contre le texte sauf les deux députés socialistesPhilippe Bies et Armand Jung[17].
À l'occasion de la séance commune du à Colmar, entre les conseillers départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, il se déclare favorable à la fusion des deux collectivités « à condition de récupérer les compétences de la région »[18].
Élections municipales de 2020
Il se déclare candidat aux élections municipales de Colmar le [19]. Il arrive en tête au premier tour de scrutin avec 37,46 % des voix face au maire sortant Gilbert Meyer (LR) avec 32,47 % des voix[20]. Il gagne largement au second tour des élections municipales du avec 63,88 % des suffrages[21].
Il démissionne de son mandat de député le . Il est brièvement remplacé par Brigitte Klinkert[22].
Lors de son mandat de président du département du Haut-Rhin, Éric Straumann fait du lobby pro-nucléaire[Selon qui ?] en demandant des mesures compensatoires pour la fermeture de la centrale de Fessenheim[26].
Condamnation pour détournement de fonds publics
Le , Éric Straumann est condamné à 5 000 € d'amende, dont 2 000 avec sursis, et six mois d'inéligibilité avec sursis, dans une affaire de détournement de fonds publics pour avoir tardé à suspendre un arrêté du maire précédent, Gilbert Meyer, concernant son ex-directeur de cabinet, Joël Munsch, qui a été également condamné dans la même affaire à 3 000 € d'amende et trois ans d'inéligibilité avec exécution provisoire[27].
Éric Straumann décide de faire appel de cette décision[28].
↑France 3 Alsace, « Législatives : A Colmar, Straumann sauve sa tête, haut la main. - France 3 Grand Est », France 3 Grand Est, (lire en ligne, consulté le )