Aux dernières élections régionales, Nicola Zingaretti succède à Renata Polverini, du Peuple de la liberté, qui a dû quitter ses fonctions à la suite de scandales d'utilisation de fonds publics[1],[2],[3]. Zingaretti est élu gouverneur avec 40,65% des votes et sa coalition de centre-gauche remporte 28 sièges, obtenant la majorité absolue.
Mode de scrutin
L'élection se tient selon les principes généraux d'une nouvelle loi électorale, adopté durant le mandat précédent : le président de la région est élu au suffrage universel direct et au scrutin uninominal majoritaire à un tour avec prime de majorité pour la liste ou la coalition le soutenant. Le conseil régional compte un total de 51 membres : 49 conseillers élus à la proportionnelle, le président élu et le candidat défait à la présidence ayant rassemblé le plus grand nombre de voix.
Le jour du scrutin, l'électeur vote deux fois (sur un même bulletin de vote). Il accorde un suffrage à l'un des candidats à la présidence de la région et un suffrage à un parti politique. Le panachage est autorisé : l'électeur est libre de voter pour un parti ne soutenant pas le candidat qu'il a choisi.
À l'issue du dépouillement, est proclamé élu président de la région le candidat ayant recueilli le plus grand nombre de suffrages exprimés. Si le parti ou la coalition soutenant le président élu n'a pas remporté au moins 60 % des sièges à pourvoir, il reçoit une « prime de majorité » (en italien : premio de maggioranza) : 10 sièges, constitués de candidats non-élus sur les listes régionales de la coalition, choisis grâce à la méthode du quotient et du ratio le plus élevé. Les 39 conseillers restants sont élus à la proportionnelle avec la méthode Hagenbach-Bishoff, selon les cinq districts électoraux, correspondant aux quatre provinces et la ville de Rome[4].