Les Zygaenidae émettent un liquide cyanuré lorsqu'ils sont attaqués, qui les protège d'une partie de leurs prédateurs potentiels[3].
En 1987, des biologistes allemands découvrent que l'épithélium des protubérances dorsales présente sur divers segments des larves de Zygaenidae diffère de la structure du reste de l'épiderme, ce qui laisse supposer que ces protubérances sont des glandes qui pourraient produire une sécrétion volatile dont la nature chimique et la fonction étaient alors inconnues[4].
↑(en) Erik J. van Nieukerken et al., « Order Lepidoptera Linnaeus, 1758. In: Zhang, Z.-Q. (Ed.) Animal biodiversity: An outline of higher-level classification and survey of taxonomic richness », Zootaxa, Magnolia Press (d), vol. 3148, no 1, , p. 212–221 (ISSN1175-5334 et 1175-5326, DOI10.11646/ZOOTAXA.3148.1.41, lire en ligne)..
↑W. Bode, C. M. Naumann, 1987, Structure of a newly discovered glandular organ in Neurosymploca larvae (Lepidoptera, Zygaenidae) ; Zoologische Jahrbücher. Abteilung für Anatomie und Ontogenie der Tiere ; (ISSN0044-5177), vol. 115, no 3, p. 319-329 (16 ref.) Éd. : Fischer, Iéna
Patrice Leraut, Papillons de nuit d'Europe : Zygènes, Pyrales 1, vol. 3, Verrières-le-Buisson, N.A.P Editions, , 599 p. (ISBN978-2-913688-14-8)
(en) Oliver Niehuiset al., « Higher phylogeny of zygaenid moths (Insecta: Lepidoptera) inferred from nuclear and mitochondrial sequence data and the evolution of larval cuticular cavities for chemical defence », Molecular phylogenetics and evolution, vol. 39, no 3, , p. 812–829 (DOI10.1016/j.ympev.2006.01.007).