Zourab Japaridze
Zourab Girchi Japaridze (en Géorgien : ზურაბ გირჩი ჯაფარიძე - né en 1976) est un politicien géorgien et fondateur du parti Girchi - Plus de liberté en 2020. BiographieJaparidze est diplômé de l’Université d’État de médecine de Tbilissi en 1999 et de l’Institut géorgien des Affaires publiques (IGAP) en 2005, à partir de cette année, il y devient professeur jusqu’en 2011, date où il part travailler à l’Université libre de Tbilissi[1]. Carrière politiqueJaparidze rentre dans la vie politique en 2012 lorsqu’il rejoint le Mouvement national uni (MNU), il est élu au Parlement de Géorgie cette année là lors des élections législatives[2]. En juin 2013, il se présente aux élections primaires du MNU pour être candidat à l’élection présidentielle de 2013, mais ne parvient pas à gagner cette élection[3]. Malgré cet échec, il reste au parti jusqu’en 2016, date à laquelle il fait le choix de le quitter le MNU ainsi que son poste au Parlement. Il justifie cette décision en déclarant que le gouvernement d’Ivanichvili était corrompu, en qualifiant l’ancien premier ministre d’« oligarque »[4]. À la suite de ce départ, il fonde son propre parti : le Nouveau Centre Politique - Girchi, un mouvement de droite républicaine. En 2018, il se présente à l’élection présidentielle et récolte 2,26 % des suffrages exprimés, puis, en 2020, il est élu au Parlement mais décide de refuser le poste et de quitter son parti anciennement fondé. Il condamne également Iago Khvichia, un membre de son parti, d’avoir défendu un homme arrêté pour visionnage de vidéos pédopornographie[5],[6]. Il fonde un nouveau parti : le Girchi - Plus de liberté, un mouvement libertarien, tourné vers l’Occident. Ce parti prône l’entrée de la Géorgie dans l’Union européenne et dans l’OTAN, ainsi qu’une politique de décentralisation du pays. ArrestationLe , suite à des manifestations dans les rues de Tbilissi en réaction aux résultats controversés des élections législatives de 2024, Japaridze ainsi que plus de 200 manifestants sont arrêtés par des forces de l’ordre[7]. Notes et références
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