Zoé Jusseret naît en 1987 en Lorraine belge en province de Luxembourg[1]. Elle grandit près de ses frères Arthur et Lionel Jusseret[2] où ils passent leur enfance et adolescence dans la région de Bastogne[3]. Enfant, elle lit beaucoup de bandes dessinées[4]. Après des cours à l’académie des beaux-arts de Marche-en-Famenne et à la fin de ses humanités – équivalent du baccalauréat, elle hésite entre l'illustration et la bande dessinée. Une amie lui prête un livre de Dominique Goblet dont la lecture emporte sa décision[4]. Elle s’inscrit à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles[1]. Ses professeurs lui font découvrir la bande dessinée alternative[4] et le monotype, technique qu’elle affectionne particulièrement[5]. Elle obtient son diplôme en [6]. Ses premiers travaux sont publiés sur le site Grandpapier.org[1] et elle continue par la suite : 7 albums sont disponibles en 2021[7]. Elle contribue à des collectifs de micro-édition tels que Tomoko[1] ou encore 9e Rêve (2006) ainsi qu'au collectif 2048[8] édité par les éditions Salmigondis. Qui mange des couteaux[9],[10],[11] est son premier livre. L'ouvrage est sélectionné au prix Artémisia 2017[12]. Le journal Le Soir qualifie l'ouvrage de « gemme[13] ». Son éditeur relève « Son univers est à la fois sombre et délicat. Si ses histoires teintées d’angoisse échappent à la réalité stricte, elles évoquent assurément la difficulté à être au monde… »
Depuis, elle s’est installée au Canada[3].
Elle participe à l'exposition collective Kalipolis dans le cadre du parcours d'artistes de Saint-Gilles en [14].
Houtopia accueille l'exposition Carte blanche à 8 jeunes talents montée à l'occasion du 10e anniversaire des Z'Ateliers créatifs d'Houffalize en 2011[15]. En 2018, c'est L'Orangerie, un espace d'art contemporain qui accueille l'exposition en duo avec son frère à Bastogne[3],[16].
En 2020, elle publie dans MAD (Le Magazine des Arts et du Divertissement, le supplément culturel du journal Le Soir) spécial Renaître après le confinement sous la houlette de Daniel Couvreur, le supplément culturel du journal Le Soir[17]. Elle dédie la planche réalisée aux grands-mères et aux aînées[13]. La même année, elle illustre le livre de photographies de son frère Kinderszenen : treize scènes d'enfants[2].
↑ ab et cLionel Jusseret (interviewé par Cassandre Thomas), « « C’est leur énigme que j’ai le mieux photographiée » », Fisheye, (lire en ligne, consulté le ).
↑ ab et c« Duo », sur lorangerie-bastogne.be (consulté le ).
↑ a et bThe A-Team, « Une nouvelle Frémokienne », Bruzz, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bJessie Bi, « Qui mange des couteaux », du9, (lire en ligne, consulté le ).
↑Frédéric Hojlo, « Actualités : "Prix Artémisia 2017" : treize titres sélectionnés pour quatre prix au lieu d’un », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le ).
Daisy Le Corre, « Témoignage de Zoé Jusseret, 33 ans, une Belge qui étudie à la SFU (Simon Fraser University) », dans Partir étudier au Canada - Édition 2021, s.l., L'Étudiant Éditions, (ISBN9782380151411 et 2380151415, OCLC1439306423)lire sur Google Livres.