Fille de Jean-Baptiste André Royé, artiste, et de Marie-Louise Carcel, Yvette voit le jour à la maternité de Port-Royal dans le quatorzième arrondissement de Paris. À six ans, elle fait ses débuts sur la scène du Théâtre de l’Odéon. Elle poursuit son apprentissage artistique au conservatoire où elle sera primée en 1913. Puis elle joue notamment au théâtre Antoine et en Belgique.
Yvette Andréyor fait ses débuts au cinéma chez Gaumont dès 1910. Pour Léonce Perret elle est, entre autres, la fille du Haleur en 1911, pour André Heuzé elle joue dans Le Bossu (1913) où elle est la première interprète d'Aurore de Nevers.
Louis Feuillade la remarque et lui fait tourner de nombreux courts métrages aux côtés de Renée Carl, René Navarre, André Luguet ou Suzanne Grandais. Tout au long des années dix, la ravissante jeune femme acquiert une certaine gloire en étant l’une des interprètes favorites de Feuillade. Fin 1912, elle est Joséphine la pierreuse dans Fantômas, film en douze épisodes avec René Navarre dans le rôle-titre. En 1916, elle est la douce Jacqueline Aubry dans Judex, la jeune veuve dont tombe éperdument amoureux le populaire héros incarné par René Cresté. Le , elle épouse le comédien Jean Toulout (ils tourneront plusieurs films ensemble et divorceront en 1926). L’année suivante, avec le tournage du dernier épisode de La Nouvelle Mission de Judex, prend fin sa collaboration avec Louis Feuillade.
↑Contrairement à certaines sources, elle n'apparait pas dans l'épisode 8.
↑Ciné roman tourné en 12 épisodes : "Le mystère d'une nuit d'été" (1350m), "L'adieu au bonheur" (686m), "L'ensorcelée" (720m), "La chambre aux embûches" (860m), La forêt hantée" (840m), "Une lueur dans les ténèbres" (715m), "La main morte" (830m), "Les captives" (810m), "les papiers du docteur Howzy", "Les deux destinées" (860m), "Le crime involontaire" (820m), "Châtiment"