Il est le fils de Victor Hémar, employé des télégraphes, et de Anne Marie Perrine Dauphin. Il épouse, le , Suzanne Eugènie Joséphine Marcelle Leroux.
Il est admis en 1906 à l'école nationale des Beaux-Arts de Paris, dans l'atelier de Jules-Godefroy Astruc puis de Victor Laloux. Il interrompt sa scolarité le temps d'effectuer son service militaire, il est sapeur au sein du 1er Régiment du Génie, entre le et le . Il est diplômé le [1].
Yves Hémar participe à la Première Guerre mondiale à partir du jusqu'à sa démobilisation le [2].
Œuvres
L'œuvre de l'architecte malouin Yves Hémar s'inscrit dans le style néo-breton, dont il est un des représentants les plus créatifs avec Georges-Robert Lefort, James Bouillé et Lebreton. Cette étonnante école architecturale est née du souci de reconstruire le pays sans négliger son identité après le conflit de 1914-1918, s'inspirant des peintres de l'école de Pont-Aven mais aussi de l'esprit nordique et même hongrois. Ce style marquera l'architecture des années 1920 aux années 1950.
Outre sa participation à la création de la station balnéaire moderne de Sables-d'Or-les-Pins en 1922, une partie de la reconstruction de Saint-Malo intra-muros (partie située entre la rue Jacques-Cartier et la Grand-Rue), de nombreuses maisons de villégiature sur la côte d'Émeraude[3], on lui doit aussi :
↑Inaugurés dès 1935 conjointement avec la station de biologie marine de Dinard, qui emménageait alors en provenance de Saint-Servan, l'aquarium et le musée de la mer de Dinard ont été définitivement fermés en 1996. La station de recherche en biologie marine existe encore, elle est même restée à Dinard intramuros en s'installant au no 38 de la rue du Port-Blanc. Les installations de l'aquarium et du musée de la mer, par contre, sont restées longtemps vides et désaffectées jusqu'à ce que le Muséum national d'histoire naturelle les ait vendues à une entité privée qui en 2015 en a fait un complexe hôtelier.