Xavier Dugoin
Xavier Dugoin, né le à Neuilly-sur-Seine, est un homme politique français. Membre du Rassemblement pour la République puis de l’Union pour un mouvement populaire, il est sénateur de l'Essonne, député de la deuxième circonscription de l'Essonne, président du conseil général de l'Essonne, conseiller général élu dans le canton de Mennecy et maire de Mennecy. BiographieOrigines et vie familialeXavier Dugoin est né le à Neuilly-sur-Seine. Il a un fils, Jean-Philippe Dugoin-Clément, qui a lui aussi entrepris une carrière politique en devenant maire de Mennecy et vice-président du conseil régional d'Île-de-France. Carrière professionnelleXavier Dugoin est cadre financier de profession. En 2005, de retour après sa peine de prison, il devint directeur de cabinet de Jean Hartz, maire de Bondoufle et vice-président de la communauté d'agglomération Évry Centre Essonne[1]. Carrière politiqueXavier Dugoin a été député de la deuxième circonscription de l'Essonne de 1986 à 1995, conseiller général et président du conseil général de l'Essonne de 1988 à 1998, maire de Mennecy de 1989 à 2001 et sénateur de l’Essonne de 1995 à 2001. Il redevint maire de Mennecy en 2008 jusqu’à sa démission en 2011. C'est son fils Jean-Philippe Dugoin-Clément, qui est alors élu pour lui succéder à cette fonction. Le , il annonce son retour politique et sa candidature aux élections départementales[2] mais son binôme n'obtient que 10 % des voix à l'élection du , en 5e position derrière le Front national, l'UMP, le PS et le Front de gauche. Rapprochement avec l’extrême-droiteÀ l’occasion des élections législatives de 2024, il se rapproche du Rassemblement national et se voit retirer l’ensemble de ses délégations en tant qu’élu municipal de Mennecy le 24 juin 2024, sur l’initiative de son fils, maire UDI de la ville[3]. Synthèse des fonctions politiquesMandats
Élu en 1995, membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées[4], il fut déchu de son mandat le par le Conseil Constitutionnel[5]. Xavier Dugoin est, entre autres, l'auteur de la proposition de loi visant à filmer les gardes à vue[6].
Élu député de l'Essonne en 1986 pour la VIIIe législature[7], réélu dans la deuxième circonscription de l'Essonne en 1988 pour la IXe législature[8], réélu en 1993 pour la Xe législature[9], il abandonna son siège le .
Il fut réélu le et redevint maire de Mennecy le [10] jusqu’à sa démission pour devenir adjoint[11]. Autres fonctionsDepuis le [réf. nécessaire], il est secrétaire général de la fédération de l’Essonne du Centre national des indépendants et paysans[12]. Il devient président du SIARCE (Syndicat intercommunal d'aménagement, de réseau et de cours d'eau, syndicat composé des communes de l'Essonne, du Loiret et de Seine-et-Marne) le et est réélu à ce poste pour un nouveau mandat en [13]. C'est également en qu'il est élu président du Siredom (Syndicat intercommunal pour le recyclage et l’énergie par les déchets et ordures ménagères, syndicat qui regroupe des communes en Essonne et de Seine-et-Marne)[14]. Intégrité publique et condamnationsXavier Dugoin fut une première fois mis en examen dans le cadre de l'affaire des emplois fictifs du conseil général de l'Essonne mettant en cause le conseil général ayant rétribué la rédaction par Xavière Tiberi d'un rapport sur la francophonie pour un montant de 200 000 francs, cette procédure ayant été annulée en pour vice de forme par la cour d'appel de Paris et les arrêts de la cour des comptes annulés par le conseil d'État[15]. Le lui et son épouse furent mis en examen dans le cadre d'une affaire de recel d'abus de biens sociaux, corruption et trafic d'influence aux préjudices de diverses sociétés de travaux publics[16]. Au préalable, il avait vu son immunité parlementaire de sénateur levée partiellement le [17]. En 1999 et 2000, il est condamné à trois ans et dix-huit mois de prison avec sursis dans des affaires d'emplois fictifs[18]. Dans le cadre de la disparition en de 1 200 bouteilles appartenant à la cave du conseil général, il fut mis en examen et condamné pour abus de confiance, détournement de fonds publics, falsification de documents administratifs et prise illégale d'intérêts, le , par la cour d'appel de Paris à dix-huit mois d'emprisonnement avec sursis, 100 000 francs d'amendes et deux ans d'inéligibilité[19], arrêt confirmé par la cour de cassation le , entraînant la décision du Conseil Constitutionnel le de sa déchéance de sa qualité de membre du Sénat[5]. Il fut à la suite démis de ses fonctions de maire, exclu du RPR et emprisonné durant trois mois au bâtiment D5 de la prison de Fleury-Mérogis[1]. En 2003, Xavier Dugoin fut mis en examen pour une affaire d'emploi fictif au conseil général de l'Essonne dont aurait bénéficié son adjoint de l'époque et maire UMP de Mennecy Joël Monier d' à [20]. Cette affaire a été jugée et le tribunal correctionnel a conclu à un non-lieu en faveur de Xavier Dugoin qui fut donc relaxé. ŒuvresOutre ses activités politiques, Xavier Dugoin est aussi l'auteur d'ouvrages sur les sportifs ou la guerre :
Articles connexesSources
Liens externes
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