Membre de l'Incorporated Society of Artists à son retour en Angleterre[2], il étudie la gravure d'après nature, trouve son style et expose à Suffolk Street entre 1760 et 1780[1],[2]. En 1769, il est employé par l'éditeur John Boydell pour travailler sur A Collection of Prints, Engraved after the Most Capital Paintings in England[4] (« Une collection d'estampes, gravées d'après les plus importantes peintures d'Angleterre »)[b].
Byrne a un fils, John(en) (1786-1847), et quatre filles : Mary(en) (1766-1845), qui a épouse l'artiste peintre James Green(en) (1771–1834), Anne Frances (1775-1837), Letitia(en) (1779-1849) et Elizabeth(d) (1784-1849) — tous sont devenus artistes[1],[a]. On ne connaît pas l'identité de leur mère, mais on sait que William Byrne s'est de nouveau marié en 1792 avec Marianne Francotte[7].
Ses élèves, parmi lesquels John Landseer[8] — et lors de ses dernières années, ses propres enfants — sont employés à graver les plaques, tandis qu'il se contente de faire les finitions[2].
William Byrne meurt à Titchfield Street, Londres, le , et est enterré à l'église St Pancras[1],[3].
Œuvre
William Byrne a eu une production abondante[1],[3]. Ses œuvres montrent beaucoup d'habileté en perspective aérienne et de beauté dans la finition du ciel[1],[2]. Michael Bryan considère qu'il fait partie des « éminents graveurs de paysage » d'Angleterre[3].
Parmi elles, les plus notables seraient[1],[2],[3] :
Villa Madama, d'après Richard Wilson (médaille de la Society of Arts en 1765)
↑ a et bCurieusement, Fagan 1886 ne mentionne pas la quatrième fille, Elizabeth, au contraire de Redgrave 1878, p. 66. Le site Database of Scientific Illustrators (1450-1950), de l'Université de Stuttgart, est le seul à mentionner un deuxième fils, James (1771-1834)[6]. Bryan 1903, p. 223 précise même que John est son seul fils.
↑De grand format (657 mm) et sur deux volumes, cet ouvrage est illustré par de nombreux graveurs différents, tous nommés[5].