Selon Matthieu, le roi Hérode Ier, informé par les mages de la naissance du « roi des Juifs » à Bethléem, envoya tuer tous les enfants de moins de deux ans qui se trouvaient dans la ville. Joseph, prévenu par un songe, s'enfuit avec l'enfant Jésus et sa mère en Égypte, où ils restèrent jusqu'à la mort d'Hérode. Cependant, comme le fils d'Hérode, Archélaüs, régnait sur la Judée à la suite de son père, par prudence, Joseph s'installa avec sa famille à Nazareth en Galilée.
Le texte
« Lorsqu’ils furent partis, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit : "Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Égypte, et restes-y jusqu’à ce que je te parle ; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr".
Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Égypte.
Il y resta jusqu’à la mort d’Hérode, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: "J’ai appelé mon fils hors d’Égypte". » (Mt 2:13-15, traduction de Louis Segond, 1910.)
Traditions
En partant de Bethléem, Marie se serait assise pour se reposer. Le lieu a été vénéré comme la Kathisma, le siège de Marie. Une église byzantine y a été construite, dont des ruines sont restées.
Chapiteau réemployé comme support de baptistère dans l'église Notre-Dame de La Nativité de Lasvaux, ancienne commune de Cazillac (commune du Vignon-en-Quercy)[2].
Deux festivités sont organisées chaque année pour célébrer l’événement. La première, La fête de l’arrivée de la Sainte Famille en Égypte dure une journée et se tient au début du mois de juin. La deuxième, La Nativité de la Vierge Marie, est célébrée entre mai et août. Ces activités incluent des chants, des jeux traditionnels, des activités de peinture corporelle, des reconstitutions du voyage, des processions, des performances artistiques et le partage de spécialités culinaires traditionnelles.
↑Christophe Loiseleur des Longchamps, « "Trois regards sur l'église de Lasvaux : 1. Le baptistère de Lasvaux appartient-il à son écrin l'église Notre-Dame de La Nativité ?" », Bulletin de la Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze, , p. 69-88
↑La gravure de Jean-Laurent Legeay fut publiée dans la revue Collection de divers sujets de vases, tombeaux, ruines et fontaines, utile aux artistes (lire en ligne)