Francesco Bartolozzi naît à Florence le [1], fils d'un orfèvre de cette ville.
Après un apprentissage de trois ans en peinture auprès de Domenico Ferretti, il constate qu'il est plus attiré par la gravure et part à Venise pour parfaire son art.
De 1745 à 1751 il travaille à Venise dans l'atelier de Joseph Wagner (1706-1780). Il déménage pour peu de temps à Rome où il réalise une série de gravures représentant des fresques à Grottaferrata par Domenichino, illustrant la Vie de saint Nilus. Ensuite, en 1764, invité par Richard Dalton, vendeur d'art et libraire du roi, il s'installe à Londres où il est nommé graveur de George III. Il y reste pendant plus de quarante ans et, grâce à l'amélioration d'une technique française nouvelle, dite de « la craie rouge » (gesso rosso) à base d'hématite et de kaolin, il reproduit avec talent les célèbres portraits de la collection royale, ceux de Hans Holbein le Jeune, de peintres italiens et de son ami Giovanni Cipriani.
Il est l'un des membres fondateurs de la Royal Academy (RA) le 10 décembre 1768[2], avant de cofonder également la Society of Engravers en 1802.
Il quitte ensuite Londres pour Lisbonne en 1802 où il est nommé directeur de l'Académie Nationale jusqu'en 1815, année de sa mort.
↑Michael Huber, Manuel des curieux et des amateurs de l'art: contenant une notice abrégée des principaux graveurs et un catalogue raisonné de leurs meilleurs ouvrages, Zurich, Orell, Füssli & cie, 1800, t. IV, p. 190.
↑ a et bMichael Huber, op. cit., 1800, t. IV, p. 190.
↑ abcdefghi et jMichael Huber, op. cit., 1800, t. IV, p. 191.
(it) Stefano Ticozzi, Dizionario degli architetti, scultori, pittori, vol. 1, Milan, Gaetano Schiepatti, , 480 p. (lire en ligne), page 117-120.
(en) Michael Bryan et Robert Edmund Graves (dir.), Dictionnaire des peintres et graveurs, biographique et critique, vol. I : A-K, Londres, George Bell and Sons, (lire en ligne), p. 89-90.
(en) J. T. Herbert Baily, Francesco Bartolozzi, R.A. : a biographical essay : with a catalogue of the principal prints, Londres, 1907.
(it) Ferdinando Pasquinelli, Pel primo centenario dalla morte di Francesco Bartolozzi, fiorentino, principe degli incisori italiani, Lucques, Tip. A. Amedei, 1908.
W. Heinemann, Bartolozzi and Other Stipple Engravers Working in England at the End of the Eighteenth century, Londres, 1912.
(en) Arthur Mayger Hind, Bartolozzi and other stipple engravers working in England at the end of the eighteenth century, New York, F.A. Stokes, 1912 — traduit chez Hachette, 1914.
Alexandre De Vesme et Augusto Calabi, Francesco Bartolozzi : catalogue des estampes et notice biographique d'après les manuscrits de A. De Vesme entièrement réformés et complétés d'une étude critique par A. Calabi, Milan, éditions Guido Modiano, 1928.
(pt) Ernesto Soares, Bartolozzi, Lisbonne, 1952.
(it) Barbara Jatta, Francesco Bartolozzi : incisore delle Grazie, Rome, Artemide, 1995.