Wilhelmine Enke de LichtenauWilhelmine Enke
Wilhelmine, Comtesse de Lichtenau, née Wilhelmine Enke (également orthographié Encke) le à Potsdam et morte le à Berlin, était la maîtresse officielle du roi Frédéric-Guillaume II de Prusse, de 1769 à 1797 qui l'éleva au rang de comtesse. Elle est considérée comme politiquement active et influente auprès de son amant pendant le règne de celui-ci[1]. BiographieSon père, Johann Elias Enke, était un musicien de chambre, au service du roi Frédéric II de Prusse. Wilhelmine a rencontré le prince héritier Frédéric-Guillaume en 1764. Le roi a poussé pour qu'ils maintiennent leur relation, plutôt que de risquer de voir son neveu (Frédéric-Guillaume était l'héritier du trône) entretenir des étrangères et, en 1769, elle devient la maîtresse officielle du prince héritier. Le couple a eu cinq enfants[2], dont un seul a atteint l'âge adulte[3] :
En 1782, Frédéric-Guillaume a arrangé son mariage avec le conseiller et chambellan Johann Friedrich Ritz (1755-1809), mais elle continuera d'être sa maîtresse. Il existe un débat historique qui se demande si elle a monté une alliance avec Johan von Bischoffswerder et Johann Christoph von Wöllner pour garder le monarque sous contrôle. Elle recevra le titre de Comtesse de Lichtenau en 1794, mais ce ne sera rendu public qu'en 1796. Après la mort de Frédéric-Guillaume en 1797, Wilhelmine sera condamnée à l'exil, ses biens confisqués avant qu'elle n'obtienne une pension de retraite dans les années 1800. De 1802 à 1806, elle s'est mariée à Franz Ignaz Holbein, connu sous le nom de « Fontano », de 26 ans son cadet à Breslau (aujourd'hui Wroclaw). En 1811, Napoléon lui permet de rentrer à Berlin. HéritageWilhelmine, connue populairement comme « Belle Wilhelmine », est étroitement associée au Palais de Marbre de Potsdam. En tant que maîtresse officielle de Frédéric-Guillaume II, elle a eu une grande influence sur la décoration intérieure du palais. En suivant les plans de Michael Philipp Boumann, une maison de style néoclassique appelé Palais Lichtenau a été érigée pour elle près du Neuer Garten de Potsdam, dans l'actuelle Behlertstrasse. Au cours de sa vie, elle a fait l'objet de satires, et à la suite de la publication de faux mémoires, elle écrit les siennes[4]. Elle est un personnage principal du roman d'Ernst von Salomon Die schöne Wilhelmine en 1965, adapté en mini-série télévisée en 1984[5],[6]. Bibliographie
Références
Liens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia