L'Ombrie (en italien Regione Umbria) est une région d'Italie centrale peuplée de 906 162 habitants. Elle a comme capitale Pérouse (Perugia).
Le nom de la région est issu de la tribu des Umbri (Ombriens), un peuple qui a fini par être absorbé par l'expansion romaine. Les Umbri, comme les tribus voisines sont probablement issus de la culture Terramare et de Villanova d'Italie du nord et centrale, et ont pénétré dans le nord-est de l'Italie au début de l'âge du bronze.
Les Étrusques étaient en conflit avec les Umbri, et l'invasion étrusque est passée de la côte ouest vers le Nord et l'est (700 à 500 av. J.-C.), en poussant les Ombriens vers les hautes terres des Apennins. Néanmoins, la population Ombrienne ne semble pas avoir été éradiquée dans les districts conquis.
La région fut l'un des centres de la civilisation étrusque qui y fonda la ville de Pérouse. Au Moyen Âge, elle donna naissance à saint François d'Assise. Au XIVe siècle, l'Ombrie passe sous domination papale. Elle rejoint le nouveau royaume d'Italie en 1860.
Après la chute des Étrusques, les Umbri ont tenté d'aider les Samnites dans leur lutte contre Rome (308 av. J.-C.) ; toutefois les communications avec le Samnium ont été entravées par la forteresse romaine de Narni (fondée en 298 av. J.-C.) et la grande bataille de Sentinum,(295 av. J.-C.).
La victoire romaine de Sentinum, commence une période d'intégration sous les souverains romains, qui a mis en place des colonies (Spolète) et construit la via Flaminia (220 av. J.-C.), qui est devenu le principal vecteur de développement romain en Ombrie.
Pietro di Cristoforo Vannucci, dit Le Pérugin (Il Perugino) (né v. 1448 à Città della Pieve, près de Pérouse, en Ombrie — mort en 1523 à Fontignano frazione de Pérouse), est un peintre italien de la Renaissance appartenant à l'école ombrienne, qui a été l'un des maîtres de Raphaël. Il a peint surtout des tableaux religieux, multipliant madones élégantes et anges mélancoliques sans beaucoup de variété, « travaillant dans la religion pour s’enrichir » (Élie Faure).
Parmi ses œuvres de jeunesse on distingue les Scènes de la vie de saint Bernard (1473), L'Adoration des Mages (1476) et différentes Vierges dispersées dans de nombreux musées d'Europe qui ont longtemps été attribuées à Verrocchio. Dans toutes ces œuvres se dégage un mélange des influences de ses deux maîtres.
Il travaille à Rome à partir de 1478. Entre 1480 et 1482, il contribue aux fresques de la Chapelle Sixtine avec d'autres grands maîtres de l'époque. Le Pérugin y peint trois scènes, dont deux en collaboration avec Pinturicchio (le Baptême du Christ et Moïse voyageant en Égypte). S'affranchissant peu à peu de l'exemple de Piero della Francesca, il privilégie dans ses compositions la clarté, l'équilibre et le classicisme des formes.
Dans les œuvres du Pérugin, comme dans celles du Pinturicchio, ou du jeune Raphaël qui a été son élève (qui l'avait lui-même choisi pour maître), le paysage n'est pas considéré comme un simple élément décoratif à l'arrière-plan du tableau. Un dialogue doit s'établir entre le paysage et les figures du premier plan, visant à inscrire celles-ci dans un vaste espace, selon des rapports harmonieux. Cette interprétation a pour effet de permettre au peintre de trouver dans son tableau un équilibre parfait entre l'évocation du réel et la construction mentale.
En 1485, Pietro Vanucci est nommé citoyen d'honneur de Pérouse, ce qui lui vaut son surnom de « Pérugin ».
Lorsque sa réputation est établie, son activité devient débordante. Il ouvre deux ateliers – l'un à Pérouse, l'autre à Florence – pour faire face aux nombreuses commandes qui lui sont confiées. À ce moment son œuvre atteint la plus grande maturité, avec de larges compositions intégrées dans de vastes espaces ouverts. Ses productions se multiplient, mais perdent parfois en qualité, lorsqu’il n’a plus le temps d’en assurer en partie la réalisation. Il demeure malgré tout le meilleur peintre de l'Italie de son temps comme le note Agostino Chigi, en 1500 : « Perugino [...] è il meglio mastro d’Italia ».
La ville d'Orvieto se trouve dans la partie sud-occidentale de l'Ombrie, en province de Terni, à la frontière avec la province de Viterbe dans le Lazio. Orvieto est installé sur un rocher de tuf, à 325 m de haut, d'où elle domine la vallée où les fleuves Paglia et Chiani coulent avant de confluer dans le Tibre. Cette plateforme énorme en tuf volcanique brunâtre, qui s'élève de vingt à cinquante mètres au-dessus de la campagne, fut créée par l'action éruptive de quelques volcans, qui y déposèrent une quantité énorme de matériels.
Avec 281 km² de surface, c'est un des cinquante communes les plus étendues de l'Italie. Le point le plus haut est le mont Peglia à 837 m, à la frontière avec la commune de San Venanzo. Le territoire d'Orvieto fait partie de la Communauté de Montagne Mont Peglia et Forêt de Meana et partie du Parc fluvial du Tibre, parc régional de l'Ombrie né comme zone protégée du WWF en 1990.
L'histoire de la ville remonte à l’époque étrusque, dont la civilisation fleurit dans l'Italie centrale entre 800 av. J.-C. et 200 av. J.-C. Orvieto, appelée Velzna par les Étrusques, était une des douze villes les plus importantes faisant partie de la dodécapole étrusque. En effet, les Étrusques ne constituèrent jamais un État unique, comme cela fut le cas des Romains, mais chaque ville était presque indépendante et, souvent, en conflit avec les autres. Orvieto fut ensuite conquise par les Romains qui déportèrent tous ses habitants dans l’actuelle Bolsena. Le nom latin d’Orvieto était Volsinii, et il est à l’origine du mot Bolsena, la nouvelle patrie des déportés. Ceux-ci, en parlant de leur ancienne demeure, l’appelaient « la vieille ville », Urbs Vetus en latin, un nom qui, suite aux évolutions phonétiques séculaires, est devenu « Orvieto ».
Au Moyen Âge, Orvieto vécut une période de splendeur autour du XIVe siècle, quand elle était une commune libre et que son influence s’étendait jusqu’à la mer Tyrrhénienne, en rivalité avec Sienne. Ensuite, à la moitié du XVe siècle, la ville fut annexée par les États pontificaux, et en suivit l’histoire. Les papes choisirent la ville pour y séjourner de temps en temps, quand ils n’étaient pas à Rome.
En 1860, Orvieto, tout comme le reste de l’Ombrie et les Marches, fut libérée par l’armée piémontaise et annexée au nouveau Royaume d'Italie. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Orvieto subit les bombardements anglo-américains, dont la cible était le chemin de fer reliant Rome à Florence et au nord de l'Italie. Toutefois, la ville historique, située au sommet d’un massif rocheux, fut épargnée en raison de son immense valeur historique et artistique.
La tradition veut que ce soit une fête dédiée à Sant'Ubaldo Baldassini, citoyen, évêque et patron de Gubbio qui mourut en l’an 1160. Cette fête serait la commémoration d’un don de cire que les corporations médiévales de la ville offraient au saint patron.
Une autre source évoque une origine de fête païenne préchrétienne, fête en honneur de la déesse Cerere, liée au réveil du printemps. Certains indices se trouveraient dans les tables eugubines.
Le prologue se déroule le premier dimanche du mois de mai, quand les cierges sont portés en position horizontale en bas de la ville dans la Basilique de S. Ubaldo où ils sont conservés
Durant toute l’année. En cette occasion les cierges portent à cavalcioni (à cheval) beaucoup d’enfants qui sont ainsi « initiés » au contact des cierges.
Les cierges sont trois appareillages en bois d’un poids unitaire d’environ 300 kg couronnés chacun de la statue de son saint respectif et emmanchés verticalement sur autant de brancards ayant la forme de H et permettant ainsi le transport à épaule.
Le poids des trois cierges diffère : S. Ubaldo est le plus léger, S. Giorgio et S. Antonio accusent 10 kg de plus.
Mais le poids n’est pas le seul critère de difficulté lors de la course. La hauteur, la vitesse, la difficulté du parcours, et le passage au vol entre les ceraioli (porteurs de cierges) en course sont autant d’éléments qui rendent la course extrêmement ardue.
Les saints sont : Sant'Ubaldo Baldassini (patron de Gubbio), San Giorgio et sant'Antonio abbate.
On appelle ceraioli les porteurs de cierges et chacun est rattaché à un seul des cierges.