L'influence de Poe a été et demeure importante, aux États-Unis comme dans l'ensemble du monde, non seulement sur la littérature, mais également sur d'autres domaines artistiques tels le cinéma et la musique, ou encore dans des domaines scientifiques. Auteur américain, il ne fait pas exception au proverbe qui dit que nul n’est prophète en son pays, car il a d’abord été reconnu et défendu par des auteurs français, Baudelaire et Mallarmé en tête. La critique contemporaine le place parmi les plus remarquables écrivains de la littérature américaine du XIXe siècle.
Le film met en scène Donald Pleasence dans le rôle du docteur Samuel Loomis et Jamie Lee Curtis (dont la carrière a été lancée grâce à ce film) dans le rôle de la baby-sitterLaurie Strode. Halloween : La Nuit des masques est considéré comme un classique du cinéma d'horreur, et comme l'un des films les plus influents de son époque, ce qui, en 2006, lui a valu d'être retenu par le National Film Registry comme un film « culturel, historique ou esthétiquement important ».
L'intrigue se déroule durant la nuit d'Halloween, alors qu'un tueur, ayant déjà commis un meurtre étant enfant et tout juste évadé de l'hôpital psychiatrique après 15 ans de détention, sème la mort et la terreur dans une petite ville américaine.
La Nuit des masques est devenu l'un des films indépendants les plus rentables de l'histoire, avec un box-office de 47 000 000 $. Beaucoup de critiques ont rapproché le film de celui d'Alfred Hitchcock, Psychose (1960) car il ne contenait que peu d'images violentes ou gore. Certains d'entre eux, pourtant, ont suggéré que Halloween : La Nuit des masques encourageait le sadisme et la misogynie. D'autres y ont vu une critique sociale de l'immoralité des jeunes dans l'Amérique des années 1970. Ces analyses ont toujours été rejetées par Carpenter.
Le film fut développé en raison du succès du premier opus, il est toujours écrit par John Carpenter et Debra Hill. Les scénaristes ont choisi de situer le film quelques secondes après La Nuit des masques pour poursuivre le massacre de la ville d'Haddonfield. Des éléments nouveaux sont aussi apportés au film, comme la révélation sur le lien entre Laurie Strode et Michael Myers.
Halloween 2 reprend là où le premier film s'arrêtait. Il suit le parcours de Myers qui tente de retrouver et de tuer Laurie Strode, alors transférée à l'hôpital. Le docteur Loomis est toujours à la poursuite de son ancien patient pour tenter de l'arrêter définitivement.
Malgré la reprise d'éléments clés du premier film, Halloween 2 n'a pas égalé le succès du premier, rapportant seulement 25 533 818 $ au box-office américain quand le premier en avait cumulé 47 000 000. Néanmoins, le film reste un grand succès commercial.
Ce film fait suite à La Nuit des masques de John Carpenter (1978) et de Halloween 2 de Rick Rosenthal (1981) mais n'entretient aucun rapport avec ceux-ci, mis à part le thème de la fête d'Halloween. C'est le seul film de la saga dans lequel Michael Myers n'apparait pas. S'écartant du genre slasher, l'accent, mis auparavant sur un tueur psychopathe, l'est désormais sur un savant fou sur fond de sorcellerie. Le but était de créer une anthologie de films d'horreur autour de la fête d'Halloween, mais devant l'échec rencontré par celui-ci auprès du public, la série sera réengagée sur ses bases à l'occasion du 4e épisode. Bien que certaines scènes de mort soient violentes, il n'est pas comparable avec Halloween 2 qui comportait de nombreuses scènes gore.
L'intrigue de ce troisième volet est centré sur une enquête menée par le docteur Daniel Challis et Ellie Grimbridge sur les activités d'un mystérieux fabricant de masques d'Halloween, Conal Cochran.
Produit avec un budget d'environ 2 500 000 $ US, la production ne rapportera que 14 400 000 $ US au box-office américain. Parmi les dix films de la saga, ce sera celui dont le résultat financier aura été le plus faible. S'ajoutent à ce mauvais résultat des critiques très dures. Vingt ans plus tard, une critique suggéra qu'Halloween 3 ne faisait pas partie de la série Halloween et qu'il « n'était pas le pire film d'horreur de l'époque, mais était loin d'en être le meilleur ».
En parallèle à sa carrière de chanteur, Zombie est aussi réalisateur, scénariste et producteur de films d'horreur, avec sept longs métrages à son actif, une fausse bande-annonce pour le projet Grindhouse des deux compères Tarantino/Rodriguez, Werewolf Women of the S.S., et un dessin animé qu'il co-réalise avec Mr. Lawrence, The Haunted World of El Superbeasto. Enfin, il est également scénariste de comics, comme notamment Rob Zombie's Spookshow International en dix volumes, et The Nail en quatre éditions.
Le jeu marque une évolution dans la série avec une mise en avant du côté action. Il se déroule au même moment que Resident Evil 2 et met en scène un membre des STARS contre la société pharmaceutique Umbrella, et plus particulièrement contre l'un des zombies les plus redoutables de la série : Nemesis. Le jeu reçoit un accueil critique positif et se vend à environ 3,5 millions d'unités sur PlayStation.
Resident Evil 4, connu au Japon sous le nom Biohazard 4(バイオハザード4, Baiohazādo Fō?), parfois abrégé en RE 4, est un jeu vidéo de type survival horror développé et édité par l'entreprise japonaise Capcom. Il est distribué au début de l'année 2005 sur la console GameCube. Il est ensuite porté sur PlayStation 2 à la fin de l'année, Windows et Wii en 2007, puis pour iPhone OS.
L'histoire se déroule six ans après les événements de Raccoon City et met en scène l'agent gouvernemental Leon Scott Kennedy lors d'une mission dans une région rurale d'Espagne.
Le jeu connaît une grande période de développement durant laquelle plusieurs versions bêta ont été annulées. Dans le cadre d'un accord entre Nintendo et Capcom, le jeu sort finalement sur la GameCube où il sera considéré comme l'un des titres majeurs de cette console. En 2010, il est classé douzième jeu le mieux noté de tous les temps sur GameRankings et, sur Metacritic, il est élu jeu de l'année 2005 sur les deux plates-formes où il a été édité. Le jeu marque aussi un profond changement dans l'une des séries de jeu vidéo les plus populaires.
La version Wii a été renommée Resident Evil 4 Wii Edition et la version iPhone OS, Resident Evil 4 Mobile Edition.
Suivant les événements de Resident Evil 4, le jeu se déroule en Afrique en 2009. Chris Redfield et Sheva Alomar enquêtent sur un virus mutagène dispersé dans la nature et doivent se défendre contre les monstres qu'il engendre. Les développeurs ont intégré un mode de jeu en coopération pouvant être joué en ligne.
Le jeu connaît un gros succès commercial ; en décembre 2009, il s'est écoulé à 5,3 millions d'exemplaires autour du monde, soit la meilleure vente de la série Resident Evil et la deuxième plus grosse vente jamais faite par Capcom. Au printemps 2010, Resident Evil 5 est réédité dans une nouvelle version appelée Resident Evil 5: Gold Edition sur PlayStation 3 et Xbox 360. Il comprend le jeu et tous ses contenus supplémentaires disponibles en téléchargement.
Le film, dont le développement a commencé en 1993, était prévu pour être à l'origine un slasher à petit budget mais Paramount Pictures décida par la suite d'en confier la réalisation à Burton avec des moyens plus importants. Burton y laisse transparaître dans son aspect visuel, au gothisme assez marqué, ses influences sur le plan de l'horreur, notamment les œuvres de Hammer Film Productions, et y explore des thèmes comme la recherche de ses origines et la confrontation entre la raison et les forces de l'imaginaire. À sa sortie au cinéma, Sleepy Hollow a connu un important succès commercial et a été accueilli plutôt favorablement par la critique. Il a reçu plusieurs récompenses, dont l'Oscar de la meilleure direction artistique et deux BAFTA Awards.
Fort d’une carrière cinématographique s’étalant sur près de quarante ans, Carpenter a réalisé nombre de films d’horreur et de science-fiction qui ont acquis, au fil des ans, une renommée internationale. Réalisateur indépendant, il met en scène son premier long-métrage, Dark Star, en 1974, alors qu’il n’a que 25 ans. Il signe deux ans plus tard un film d’action, Assaut, avant de se tourner vers un autre registre avec Halloween, la nuit des masques : l’horreur. Un genre qui deviendra vite son genre de prédilection. Sorti en 1978, Halloween rencontre un formidable succès, aussi bien critique que commercial. Dès lors, la carrière de Carpenter est lancée, et les productions se succèdent, Hollywood lui ouvrant par ailleurs ses portes grâce à son nouveau statut de « réalisateur rentable ».
Metteur en scène polyvalent, Carpenter a réalisé, écrit et composé la musique de la plupart de ses films. Au fil de sa carrière, il a progressivement imposé son style dans les registres de l’épouvante et de la science-fiction, au point d’être considéré comme le « Maître de l’Horreur »...
Après l'échec financier et critique du précédent film, Halloween 4 s'emploie à faire revenir le psychopathe Michael Myers, dont l'histoire avait été laissée en suspens à la fin d’Halloween 2. Après l'abandon de John Carpenter et Debra Hill, dont le projet n'avait pas été retenu par les studios, c'est le scénariste Alan B. McElroy qui se charge de l'écriture du retour de Michael Myers.
L'intrigue du film se déroule dix ans après les événements de La Nuit des masques. Après s’être évadé lors de son transfert, Michael Myers s’apprête à commettre un nouveau massacre dans la ville d'Haddonfield.
Halloween 4 : Le Retour de Michael Myers est un petit succès au box-office : avec un budget de 5 000 000 de dollars, le film en rapporte 17 768 757 dans le monde entier. Cette belle performance incitera les producteurs à lancer une suite, Halloween 5 : La Revanche de Michael Myers, l'année suivante.
Le film de Rob Zombie s'intéresse au psychisme du meurtrier, en essayant d'expliquer la source du mal et de l'humaniser, tandis que dans le film original, ces questions n'étaient pas traitées. Suivant le conseil de Carpenter de « faire son propre film », Zombie choisit de le développer comme un prologue plutôt qu'un remake, en ajoutant un contenu original.
L'intrigue suit la vie du jeune Michael Myers qui, après avoir tué la moitié de sa famille avec un couteau de boucher le soir d'Halloween, est interné dans un asile psychiatrique. Des années plus tard, Michael décide de s'évader pour à nouveau commettre d'horribles meurtres.
Le film, qui coûte 15 millions de $, nonobstant quelques critiques négatives, rapporte 80 253 908 $ dans le monde entier, ce qui en fait l'un des meilleurs résultats au box-office de toute la franchise. À Halloween succède une suite en 2009, également écrite, réalisée et produite par Rob Zombie.
Même si le premier Halloween reprend la trame du film de Carpenter, ce Halloween 2 n'est pas un remake de sa suite, réalisé par Rick Rosenthal en 1981, il s'agit d'un film avec un scénario original. Rob Zombie s'emploie d'ailleurs à faire son propre film en développant la psychologie de Laurie Strode. Beaucoup d'éléments sont différents de ceux racontés dans la série originale, notamment le comportement des trois personnages principaux.
L'intrigue du film se concentre sur la reconstruction du personnage de Laurie Strode, après le massacre d'Halloween, qui tente d'oublier cette terrible épreuve. Mais son frère, Michael Myers, n'est pas décidé à la laisser en paix.
Le film, qui coûte 15 000 000 $, nonobstant comme son prédécesseur quelques critiques négatives, rapporte 39 421 467 $ dans le monde entier. Il ne réussit donc pas à égaler le succès du premier film, qui avait rapporté plus de 80 millions de dollars.
Il publie son premier roman en 1974 et devient rapidement célèbre pour ses contributions dans le domaine de l'horreur mais écrit également des livres relevant d'autres genres comme le fantastique, la fantasy, la science-fiction et le roman policier. Tout au long de sa carrière, il écrit et publie plus de cinquante romans, dont sept sous le pseudonyme de Richard Bachman, et environ deux cents nouvelles, dont plus de la moitié sont réunies dans dix recueils de nouvelles, utilisant aussi le pseudonyme John Swithen à ses débuts. Après son grave accident en 1999, il ralentit son rythme d'écriture. Ses livres sont vendus à plus de 350 millions d'exemplaires à travers le monde et il établit de nouveaux records de ventes dans le domaine de l'édition durant les années 1980, décennie où sa popularité atteint son apogée.
Longtemps dédaigné par les critiques littéraires et les universitaires car considéré comme un auteur « populaire », il acquiert plus de considération depuis les années 1990 même si une partie de ces milieux continue de rejeter ses livres. Il est régulièrement critiqué pour son style familier, son recours au gore et la longueur jugée excessive de certains de ses romans. À l'inverse, son sens de la narration, ses personnages vivants et colorés, et sa faculté à jouer avec les peurs des lecteurs sont salués. Au-delà du caractère horrifique de la plupart de ses livres, il aborde régulièrement les thèmes de l'enfance et de la condition de l'écrivain, et brosse un portrait social très réaliste et sans complaisance des États-Unis à la fin du XXe siècle et au début du siècle suivant.
Fille de la philosophe féministeMary Wollstonecraft et de l’écrivain politique William Godwin, elle perd sa mère alors qu’elle-même n’est âgée que de onze jours. Son père se remarie quatre ans plus tard. Il offre à sa fille une éducation riche et l’encourage à adhérer à ses théories politiques libérales. En 1814, Mary Godwin entame une liaison avec un homme marié, partisan de son père, Percy Bysshe Shelley. Accompagné de Claire Clairmont, une belle-sœur de Mary, le couple voyage à travers l’Europe. Au cours des deux années qui suivent, Mary et Percy affrontent un endettement permanent et la mort de leur fille. Ils se marient en 1816, après le suicide de la première épouse de Percy.
En 1816, lors d’un séjour près de Genève, Mary (devenue Mary Shelley) écrit son premier roman Frankenstein. En 1818, les Shelley quittent la Grande-Bretagne pour l’Italie, où meurent leurs deuxième et troisième enfants, avant que Mary Shelley ne donne naissance à son fils, Percy Florence Shelley, qui seul survivra. En 1822, son mari se noie dans le golfe de la Spezia, au cours d’une tempête. Un an plus tard, Mary Shelley retourne en Angleterre et, dès lors, se consacre entièrement à l’éducation de son fils et à sa carrière d’auteur. Les dix dernières années de sa vie sont marquées par la maladie.
Elle décède d’une tumeur du cerveau le 1er février 1851.
Jusqu’aux années 1970, Mary Shelley, outre son Frankenstein, est surtout connue pour ses efforts à faire publier les œuvres de son mari. Les études récentes ont permis une vision plus complète de son œuvre et montré que Mary Shelley est restée toute sa vie une radicale sur le plan politique, soutenant l’idée que la coopération et la solidarité, pratiquées tout naturellement par les femmes au sein de leur famille, sont la voie qui permet de réformer la société civile.
Son système narratif est fondé sur une série de récits en abyme enchâssés les uns dans les autres. Le cadre général est celui d'une tentative d'exploration polaire par Robert Walton ; à l'intérieur se situe l'histoire de la vie de Victor Frankenstein, recueilli par l'explorateur sur la banquise ; enfin, cette dernière recèle la narration faite à Frankenstein par le « monstre » qu'il a fabriqué et auquel il a donné l'étincelle de vie, et en particulier celle des tourments endurés par cette créature qui nourrit envers son créateur une haine tenace, mais à ses yeux justifiée.
Dès sa parution, Frankenstein est catalogué en roman gothique et, à quelques exceptions près, promu au rang de chef-d'œuvre. La vague gothique, qui a pris naissance avec The Castle of Otranto de Horace Walpole (1764), puis Vathek de l'aristocrate William Beckford (1787), ensuite trouvé un sommet avec les ouvrages de Mrs Radcliffe (1791-1797) et quelque sursaut avec Le Moine de Lewis (1796), est alors très nettement sur le déclin. De fait, le gothique est décrié et Mary Shelley, en lui donnant son dernier grand roman, du même coup, marque sa fin. Après elle, le roman passe à autre chose ; il devient historique avec Walter Scott et plus tard réellement romantique avec les sœurs Brontë. Le gothique persiste cependant au sein du roman victorien, en particulier chez Wilkie Collins et Charles Dickens, mais seulement à l'état de relents.
Avant 1818, en effet, au moment de la composition de Frankenstein, le genre passe pour de mauvais goût, voire pour franchement risible. En conformité avec les mises en garde d'Edmund Burke, on a, semble-t-il, franchi la limite entre le fantastique et le ridicule. Ainsi, Coleridge, familier des Godwin, donc de Mary Shelley, écrit dès 1797, à propos du roman de M. G. Lewis, Le Moine, que « l'horrible et le surnaturel […], de puissants stimulants, ne sont jamais requis, à moins que ce ne soit pour la torpeur d'un appétit assoupi ou épuisé ». Il fustige les « ennemis lassants, les personnages sans consistance, les cris, meurtres, donjons souterrains, […] l'imagination et la pensée à bout de souffle, […] un goût vulgaire et bas ». Dans Northanger Abbey, publié en décembre 1817, Jane Austen fait donner une leçon de bon sens à l'héroïne, Catherine Morland, par Henry Tilney : « Souvenez-vous que nous sommes Anglais, que nous sommes chrétiens. Faites appel à votre compréhension, votre appréciation de la vraisemblance, votre sens de l'observation […] votre éducation vous prépare-t-elle à semblables atrocités ? » Autrement dit, la critique fait sienne le Incredulus odi du poète Horace auquel conduit une surdose de merveilleux, dont la nature même, comme le précise Walter Scott en 1818, est d'être « facilement épuisé » (easily exhausted)...
L'histoire est celle d'un groupe de personnes qui se retrouve piégé dans un supermarché par une brume surnaturelle qui recouvre la ville, et à l'intérieur de laquelle se cachent des créatures effrayantes. Bien qu'étant un « film de monstres », The Mist aborde également le thème de gens ordinaires devant agir dans des circonstances extraordinaires et se divisant violemment ou adoptant un comportement totalement irrationnel sous la pression des événements. Le tournage se déroule en Louisiane en cinq semaines avec un budget assez modeste, condition imposée par les producteurs pour que Darabont puisse filmer la fin qu'il souhaite, différente de celle de la nouvelle.
Le film connaît à sa sortie un succès commercial raisonnable et se voit gratifié de critiques plutôt positives. Il est depuis régulièrement cité dans des listes comme l'un des meilleurs films d'horreur du début du XXIe siècle. Les analyses du film mettent l'accent sur sa critique de la société occidentale et de ses dérives politiques et religieuses.
La carrière de Stephen King est intimement liée au cinéma et à la télévision. La plupart de ses romans ainsi que bon nombre de ses nouvelles ont déjà été adaptés sous la forme de longs métrages, téléfilms ou séries télévisées avec plus ou moins de réussite. L'écrivain y a parfois contribué en tant que scénariste et, une seule fois, comme réalisateur. Au début du XXIe siècle, Stephen King est l'écrivain encore en vie dont les œuvres ont été portées le plus souvent à l'écran.
Des metteurs en scène ont démontré leurs talents en adaptant des œuvres de Stephen King comme Frank Darabont avec Les Évadés (1994), La Ligne verte (1999) et The Mist (2007) ou Mick Garris, qui détient le record d'adaptations de l'écrivain réalisées. Après une période assez creuse, le grand succès commercial remporté par le film Ça (2017), qui bat le record de recettes au box-office mondial pour un film tiré de l'œuvre de King, et même pour un film d'horreur, donne lieu à une nouvelle vague de projets d'adaptations.
Plus occasionnellement, les récits de l'écrivain ont donné naissance à des bandes dessinées, des pièces de théâtre, des comédies musicales et même des opéras, et ont inspiré des chansons à plusieurs musiciens, principalement des groupes de hard rock ou de heavy metal.
Produit par Blumhouse Productions, ce film anniversaire se veut fidèle à l’œuvre originale de Carpenter en y intégrant tous les ingrédients qui ont fait de celui-ci un film culte. Les scénaristes font le choix d'oublier volontairement toutes les autres suites produites jusqu'alors pour se placer quarante ans après les événements d'Halloween : La Nuit des masques. Dans le but de proposer une histoire différente des autres films de la série, le lien familial entre Michael Myers et Laurie Strode est aussi volontairement effacé. Est affichée une volonté de revenir aux fondamentaux du style de John Carpenter, celui-ci revenant non seulement comme producteur délégué mais également comme compositeur de la bande-originale du film.
L'intrigue du film se porte sur les retrouvailles macabres entre le tueur psychopathe Michael Myers et Laurie Strode. Celle-ci, profondément traumatisée par le souvenir de la nuit d'Halloween 1978, a passé les quatre décennies suivantes recluse, à se préparer au retour de son bourreau, avec des conséquences importantes sur sa vie familiale. Alors qu'il doit être transféré dans un nouvel hôpital psychiatrique, Michael réussit à s'échapper et se dirige à nouveau vers Haddonfield, alors que les festivités d'Halloween battent leur plein. Laurie va donc devoir à nouveau lui faire face afin de protéger sa famille, notamment sa fille Karen et sa petite-fille Allyson.
Après plusieurs projections publiques réalisées dans divers festivals, notamment lors du festival de Toronto en , et autres événements organisés autour de la sortie du film, l'avant-première privée d'Halloween se déroule le au Grauman's Chinese Theatre, à Hollywood, en présence de toute l'équipe.
Doté d'un budget de production de 10 000 000 $, le film reçoit un accueil critique enthousiaste et rapporte 255 614 941 $ dans le monde entier, ce qui en fait la meilleure performance de toute la franchise Halloween au box-office. Deux suites, Halloween Kills et Halloween Ends sont rapidement mises en chantier.