Depuis, cette expression y est devenue une locution courante, voire une « formule figée ». Dans son sens le plus strict, elle agit grammaticalement comme un complément de manière répondant à la question « comment ? » et qualifie la façon dont sont découpées les terres en étroites bandes qui s’étirent du littoral aux plus hauts reliefs sans jamais s’étaler horizontalement. En revanche, lorsqu’on la considère dans son sens le plus large, l’expression fait office d’adverbe de lieu, synonyme de « partout ».
Jean Dugain, né le et décédé après 1787, fut l’un des plus célèbres chasseurs d’esclaves actifs sur l’île de La Réunion dans le courant du XVIIIe siècle alors que celle-ci était encore une coloniefrançaise de l’océan Indien connue sous le nom d’île Bourbon. À ce titre, il parcourut de nombreux territoires des Hauts jusqu’alors inexplorés et devint une référence en la matière pour les autorités insulaires, qui n’hésitèrent pas à faire appel à lui pour des missions de reconnaissance.
C’est ainsi qu’il fut le premier homme blanc à assister à une éruption volcanique du Piton de la Fournaise en surplomb de l’Enclos Fouqué, la dernière caldeira formée par ce volcan actif. En outre, il fut peut-être également le premier colon à atteindre le sommet du Piton des Neiges, le plus haut sommet montagneux de l’île, ou au moins à le fréquenter régulièrement.
Auteur de textes qu'elle écrit pour elle-même durant sa jeunesse, elle est mère au foyer lorsqu'elle participe à une expérience littéraire lancée par France Loisirs en 1998, la rédaction d'un roman dont les premières pages sont signées par Yann Queffélec, les suivantes étant choisies parmi les envois d'internautes. La sélection de sa proposition pour le deuxième chapitre de cette fiction collaborative qui paraît en 1999 sous le titre 30 jours à tuer conduit la jeune femme à se lancer dans le métier d'écrivain.
Publié par l'éditeur réunionnais Azalées Éditions en 2000, le premier roman qu'elle écrit seule, Le Grand Tamarinier, met en scène un enfant et amorce un glissement vers la littérature enfantine qu'elle poursuit avec son deuxième titre, un conte illustré par les dessins de sa fille. De fait, après 2003 et la parution de son second roman, Plus léger que l'air, Joëlle Écormier, passée chez Océan Éditions, se consacre aux ouvrages pour les plus petits, qu'elle tente de moderniser en évitant les motifs folklorisants de la culture réunionnaise. Ce n'est qu'en 2009 qu'elle revient à des titres sans images en publiant un recueil de nouvelles pour adolescents, Je t'écris du pont, et surtout son troisième roman, Le Petit Désordre de la mer, primé la même année au Festival du livre et de la bande dessinée, à Saint-Denis.
Surmonté par deux petits cratères volcaniques presque circulaires, le Formica Leo rappelle toujours, de par sa forme actuelle, le piège du névroptère. Cependant, il est soumis à une importante érosion due au nombre élevé de randonneurs qui gravissent tous les jours ses pentes composées de scories rougeâtres depuis les sentiers voisins, lesquels sont très fréquentés. Attractif et accessible, le petit cône aux teintes changeantes constitue en effet une icône du tourisme à La Réunion.
Île à la végétation naturelle variée et bien préservée, elle est un véritable refuge pour une faune sauvage abondante. L'île Europa est notamment l'un des principaux sites mondiaux de reproduction des tortues vertes. Il s'agit toutefois d'une île inhospitalière pour les hommes, dépourvue d'eau douce, habitée par des nuées de moustiques et cernée par des bancs de requins. Des tentatives de colonisation ont pourtant eu lieu à plusieurs reprises entre 1860 et les années 1920.
La France entretient une présence permanente sur l'île depuis 1950 avec du personnel civil ou militaire relevé régulièrement.
Autrefois connue pour son bagne, elle est actuellement surtout réputée pour abriter le Centre spatial guyanais (CSG), locomotive économique de toute la Guyane.
Fille naturelle d'une servante et d'un bourgeois (qui prendra en charge son éducation d'institutrice), Louise Michel enseigne quelques années avant de monter à Paris en 1856. Là, elle développe une activité poétique, pédagogique en créant une école alternative et se lie avec le milieu révolutionnaire blanquiste du Paris des années 1860. En 1871, elle participe activement à la Commune de Paris. Capturée en mai sur une barricade, elle échappe à la condamnation à mort grâce à l'intervention du fidèle Victor Hugo. Déportée en Nouvelle-Calédonie, elle s'éveille à la pensée anarchiste grâce à l'influence de Nathalie Le Mel, militante libertaire, co-détenue avec elle. De retour en France en 1880 elle multiplie les conférences et meetings en faveur des prolétaires. Surveillée par la police, emprisonnée à plusieurs reprises, Louise Michel poursuit inlassablement son activisme politique dans toute la France (y compris l'Algérie) et ce, jusqu'à sa mort à l'âge de 74 ans.
Louise Michel, femme de courage, de conviction et d'engagement, est devenue une légende de la Commune de Paris au point, hélas, de rejeter au second plan les biographies de dizaines de femmes qui payèrent de leur vie leur croyance dans une révolution sociale d'essence proudhonienne.
Issu d'une famille kanake de dix-huit enfants native de Lifou, il fait ses débuts avec le FC Gaitcha à Nouméa avant de partir au centre de formation du FC Nantes. Il obtient son premier contrat professionnel avec ce club en 1990 et se révèle en remportant le titre de champion de France en 1995. Il part ensuite jouer en Italie à la Sampdoria de Gênes où il reste deux saisons. En 1997, il est transféré au Real Madrid et remporte la Ligue des champions en 1998. Après un court passage dans le club anglais de Middlesbrough, il s'exile en Grèce à l'Olympiakos où il remporte le championnat en 2002 et 2003. En 2004, il rejoint le Servette de Genève mais, suite à des problèmes financiers, il quitte le club helvète quelques mois après. Il annonce sa retraite de joueur le après six mois passés au SC Bastia.
Port-Christmas, également nommé Port-Noël (ou plus anciennement Christmas Harbour), est un site de Grande-Terre dans les îles Kerguelen. Il se trouve au fond de la baie de l'Oiseau à l'extrémité de la côte nord-ouest de la péninsule Loranchet. Considéré comme l'une des premières localités désignées de l'archipel à la fin du XVIIIe siècle lors des premières explorations et tentatives d'établissement, Port-Christmas devient au cours du XIXe siècle un havre maritime pour le mouillage des navires de chasse aux mammifères marins dans l'océan Indien méridional avant de devenir une station scientifique géomagnétique ponctuellement occupée mais inhabitée de manière permanente.
Le lieu est par ailleurs ancré dans la littérature de voyage depuis qu'Edgar Allan Poe (en 1838) puis Jules Verne (en 1897) y situèrent des chapitres de leurs romans d'aventure s'attachant aux explorations de l'Antarctique. Après eux, d'autres écrivains-voyageurs ont associé Port-Christmas à une porte d'entrée vers le Grand Sud notamment en raison de la présence de la célèbre Arche des Kerguelen.
Les Kali’nas sont une ethnie amérindienne que l’on retrouve dans plusieurs pays de la côte caraïbe d’Amérique du Sud. Ils sont de langue et de culture caraïbes.
L’origine du nom que les Européens leur donnèrent, Galibi, est inconnue, mais eux-mêmes préfèrent s’appeler Kali’na tilewuyu, c’est-à-dire "les vrais Kali’na", en partie pour se différencier des métis Marron-Kali’na habitant le Suriname.
Les Kali’na ne connaissant pas l’écriture avant l’arrivée des Européens, leur histoire se transmettait donc oralement de génération en génération sous forme de récits légendaires. Palliant l’absence de sources écrites, l’archéologie a permis de mettre au jour 273 sites archéologiques amérindiens sur seulement 310 km² de la zone recouverte par le barrage de Petit-Saut sur la Sinnamary. Certains datent de deux mille ans, établissant ainsi l’ancienneté de l’implantation amérindienne dans cette région. La partie de l'Amérique du Sud où vivent les Kali'na est très faiblement peuplée, pourtant cette ethnie est elle-même extrêmement minoritaire dans tous les pays où elle est établie bien que localement elle soit majoritaire dans certaines zones très reculées. Leur répartition actuelle ne constitue qu'un reliquat de leur zone d'expansion à l'époque précolombienne.
Île à la végétation naturelle variée et bien préservée, elle est un véritable refuge pour une faune sauvage abondante. L'île Europa est notamment l'un des principaux sites mondiaux de reproduction des tortues vertes. Il s'agit toutefois d'une île inhospitalière pour les hommes, dépourvue d'eau douce, habitée par des nuées de moustiques et cernée par des bancs de requins. Des tentatives de colonisation ont pourtant eu lieu à plusieurs reprises entre 1860 et les années 1920.
La France entretient une présence permanente sur l'île depuis 1950 avec du personnel civil ou militaire relevé régulièrement.
Le lac Lalolalo est un lac à Wallis, une îlefrançaise située en Polynésie, dans l'océan Pacifique occidental. Avec une superficie de 15,2hectares et 88,5 mètres de profondeur, ce lac de cratère constitue la plus grande étendue d'eau de Wallis-et-Futuna. De forme circulaire, il est entouré de falaises abruptes qui rendent son accès difficile. Le lac communique avec la mer à travers des failles souterraines, ce qui cause une différence de salinité entre les eaux profondes et les eaux douces de surface, qui ne se mélangent pas. Ces failles sont empruntées par des anguilles qui se retrouvent à l'âge adulte dans le lac. Il n'est peuplé que par deux autres espèces de poissons introduites dans les années 1960. Les eaux du lac sont très sombres et l'oxygène disparaît au-delà des 10 mètres de profondeur. On y trouve plusieurs espèces d'algues et de phytoplancton adaptées à ce milieu.
Réserve d'eau douce de l'île, le lac Lalolalo irrigue différentes sources d'eau potable, et joue un rôle symbolique essentiel pour la population wallisienne : il est considéré comme la force vitale qui régénère la vie. La forêt qui entoure le lac Lalolalo a constitué pendant très longtemps une zone sacrée et strictement réglementée, sous l'autorité du roi coutumier d'Uvea (Lavelua), même si elle a été défrichée ou endommagée à plusieurs reprises depuis le XXe siècle et n'existe pratiquement plus.