Cette série, qui se veut très fidèle à l'œuvre, mais aussi pleine d'humour et de vitalité, a permis à de nombreux téléspectateurs de découvrir que Jane Austen n'était pas seulement un « écrivain scolaire », et a relancé l'intérêt pour ses romans. Véritable série culte au Royaume-Uni et dans d'autres pays de culture britannique, elle a joué un rôle important dans la carrière de Colin Firth et obtenu de nombreuses récompenses en 1996, dont la BAFTA de la meilleure actrice pour Jennifer Ehle et un Emmy Award pour les costumes.
Elle est à l'origine de nombreux sites anglophones consacrés à Jane Austen, comme le très sérieux Republic of Pemberley ; elle a augmenté l'audience des sites des Jane Austen Society ; elle est aussi une des sources du Journal de Bridget Jones (Bridget Jones’s Diary), d’Helen Fielding, publié en 1996, ce qui est encore plus flagrant dans le film qui en a été tiré, où Colin Firth joue Marc Darcy, et a inspiré une nouvelle forme de « tourisme austenien » dont profite le National Trust : la visite des lieux de tournage, comme Lyme Park, sur les pas d'Elizabeth et de Darcy.
Benedict Cumberbatch a obtenu le rôle de Sherlock Holmes, parce qu'il a, d'après The Guardian, la réputation de jouer des hommes étranges et brillants ; le personnage interprété est expert en technologies, très cultivé, et légèrement autiste. Steven Moffat explique que Cumberbatch était leur premier et seul choix : « Je crois que Benedict a le bon équilibre entre la chaleur et la certitude absolue de la justesse de ses conclusions. »
Diffusée pour la première fois sur BBC One en 4 épisodes entre novembre et décembre 2004, puis aux États-Unis sous une forme légèrement raccourcie, à partir du 2 juillet 2005, elle a connu un succès immédiat, auquel la BBC ne s'attendait pas : le public a plébiscité cette adaptation soignée du roman industriel d'Elizabeth Gaskell, la comparant parfois à la version 1995 d'Orgueil et Préjugés. Elle propose une exploration sociale de l'Angleterre des années 1850, avec ses antagonismes entre les régions (le Nord et le Sud), et les milieux (les ouvriers et les patrons), servie par des interprètes convaincants, à commencer par Daniela Denby-Ashe, Richard Armitage et Sinéad Cusack. La prestation de Richard Armitage dans le rôle du manufacturier John Thornton a entraîné un engouement qui s'apparente au « phénomène Darcy » qu'a connu en son temps Colin Firth.
Le double DVD est sorti le 11 avril 2005 au Royaume-Uni, en version sous-titrée anglais pour mal-entendants. La série a aussi été diffusée en novembre 2005 sur Arte en version originale avec sous-titres français.
La série raconte l'enquête d'une jeune inspectrice sur la disparition d'une fillette enceinte de douze ans dans une petite ville lacustre du Sud de la Nouvelle-Zélande. Elle aborde la question des violences faites aux femmes et la lutte entre le bien et le mal dans un « Paradis du bout du monde ». Les acteurs Elisabeth Moss, Peter Mullan, David Wenham et Holly Hunter occupent les rôles principaux et la réalisation est assurée par Jane Campion et Garth Davis.
D'une durée totale de six heures, elle est présentée au public dans les festivals de cinéma de Sundance, Berlin puis Cannes en 2013 avant d'être diffusée à la télévision. En France, Arte a acheté les droits de diffusion, prévue pour l'automne 2013. Top of the Lake a reçu un grand nombre de critiques positives, notamment sur la qualité de la réalisation et du jeu des acteurs, saluant le rythme lent, la beauté des décors et le scénario travaillé.
Pendant son séjour en Grande-Bretagne dans les années 1950 et 60, il travaille d'abord avec l'Associated British Corporation (ABC) avant de passer à la BBC en 1962, détenant ainsi le rôle de Head Of Drama grâce aux deux organisations. Au cours de cette période, il est chargé de lancer deux séries fantastiques très populaires, Chapeau melon et bottes de cuir et Doctor Who, ainsi que de superviser la production de séries dramatiques sociales réalistes comme Armchair Theatre et The Wednesday Play.
Le site du Museum of Broadcast Communications décrit Newman comme « l'agent le plus important du développement de la fiction télévisuelle britannique ». Peu de temps après sa mort, sa notice nécrologique dans le journal The Guardian explique que « Pendant dix années brèves mais glorieuses, Sydney Newman… a été l'impresario le plus important de Grande-Bretagne… Sa mort ne marque pas seulement la fin d'une époque, mais aussi une invitation à se pencher sur toute une philosophie de l'art populaire ».
Au Québec, en tant que commissaire de l'ONF, il suscita une controverse à propos de sa décision qui empêcha la distribution de plusieurs films politiquement sensibles faits par des réalisateurs canadiens français.