Werner Keller (auteur)Werner Keller
Werner Keller, né le à Nutha en Saxe-Anhalt et mort le à Ascona, est un fonctionnaire allemand, journaliste, écrivain, archéologue et résistant antinazi. BiographieWerner Keller étudie la mécanique, la médecine et le droit à Berlin, Rostock, Zurich et Iéna. En 1933, il devient docteur en droit [1]. Pendant qu'il travaille comme cadre supérieur au ministère de l'Armement dirigé par Albert Speer, Keller sauve la vie de nombreux Juifs. En 1945, il organise un groupe de résistance anti-nazi à Berlin, qui anime brièvement une radio clandestine et qui conçoit un attentat risqué contre Hitler. Il est arrêté et condamné à mort par pendaison par le Volksgerichtshof, le tribunal populaire nazi. En , des soutiens de haut rang parviennent, peut-être grâce à un pot-de-vin, à retarder son exécution au dernier moment et à le faire transférer au fort Zinna, la prison de la Wehrmacht à Torgau. Là, Keller est libéré fin par les troupes américaines de la 69e division d'infanterie[2]. Après la Seconde Guerre mondiale, Keller travaille à Hambourg comme journaliste et écrivain scientifique. Il travaille pour la Nordwestdeutscher Rundfunk (la Télévision nord-ouest allemande) et pour des journaux et magazines tels que Die Welt, Die Zeit, Stern et Neue Illustrierte (de). Il utilise parfois le pseudonyme de Norman Alken. En 1955, il publie La Bible arrachée aux sables, un livre qui connait un grand succès et dans lequel le texte biblique est mis en correspondance avec les résultats des fouilles archéologiques conduites au Proche et au Moyen-Orient. Selon Keller, les fouilles apportent une confirmation de la véracité de la Bible, indépendamment des croyances religieuses. Publié en allemand sous le titre Und die Bibel hat doch recht (Et la Bible a raison), l'ouvrage est tiré à plus d'un million d'exemplaires en Allemagne. En 1957, il lui vaut le prix littéraire italien Bancarella. Il est traduit notamment en hébreu, à une époque où les relations entre l'Allemagne et Israël sont encore loin d'être normalisées ; en 1958, le quotidien Davar, à Tel-Aviv, distribue gratuitement à ses abonnés des exemplaires de son livre. En 2005, son éditeur allemand estime qu'il a été traduit en 24 langues et s'est vendu à 22 millions d'exemplaires[3]. Un second ouvrage socio-historique de Keller, Est moins ouest égale zéro, affirme que depuis le Moyen Âge et jusqu'à l'ère spatiale, tous les succès politiques, scientifiques et culturels de la Russie ont été copiés et importés d'Occident. D'autres livres de Keller abordent l'histoire post-biblique du peuple juif, l'histoire et la culture des Étrusques et la parapsychologie. Publications
Notes et références
Liens externes
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