En 1964, sa pièce Un banquier sans visage déclenche une violente polémique. Devenu écrivain et traducteur indépendant, il est l’un des membres fondateurs du Groupe d'Olten, puis membre du conseil de Pro Helvetia (1973-1978) et président de la section suisse de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (1976-1978). Il collabore à plusieurs médias (télévision, radio et presse écrite) et publie dans différentes revues.
Réussir à Chicago, 1962 (créé par François Simon au Théâtre de Carouge)
Un banquier sans visage, Lausanne, La Cité, 1964 (créé par Jean Vilar au Grand Théâtre de Genève[9] pour célébrer les 150 ans de l’entrée de Genève dans la Confédération)
Éclatant soleil de l’injustice, Lausanne, Rencontre, 1968 (créé par William Jacques à la Comédie de Genève)
Les anges frappent avant l’aube, 1969, créé par Roger Bruckhardt à la TSR
La Fusillade en réponse à Dostoïevski, 1972, créé par Claude Goretta à la TSR, reprise par les télévisions française, belge et canadienne ; version radiophonique créée par la radio suisse alémanique
Friedrich Dürrenmatt, « À ma patrie / Le Théâtre est d’abord un jeu », Europe, n° 381, 1961
Herbert Meier(de), Le Talent au pouvoir. Un manifeste et des discours aux jeunes (allemand : Der neue Mensch steht weder rechts noch links – er geht. Manifest und Reden), Éditions de la Baconnière, Neuchâtel, 1969
Robert Walser, L’Homme à tout faire (allemand : Der Gehülfe), Livre du mois (tome 15), Lausanne, 1970[11]
Ludwig Hohl, Tous les hommes presque toujours s’imaginent (allemand : Daß fast alles anders ist), Rencontre, Lausanne, 1971
Friedrich Dürrenmatt, Play Strindberg (allemand : Play Strindberg. Totentanz nach August Strindberg), Gallimard, Paris, 1973
Friedrich Dürrenmatt, La ville et autres proses de jeunesse (allemand : Die Stadt. Prosa I–IV), Albin Michel, Paris, 1974
Elias Canetti, Jeux de regard. Histoire d’une vie. 1931–1937 (allemand : Das Augenspiel), Albin Michel, Paris, 1987
Elias Canetti, Le Cœur secret de l’horloge. Réflexions. 1973–1985 (allemand : Das Geheimherz der Uhr), Albin Michel, Paris, 1989
Friedrich Dürrenmatt, Le Chien, Le Tunnel, La Panne (français-allemand), Éditions Zoé, Carouge, 1994
Elias Canetti, Le collier de mouches (allemand : Die Fliegenpein), Albin Michel, Paris, 1995
Michaël Vescoli, Calendrier celtique : le signe de l'arbre/Michaël Vescoli, illustrations par Jean-Claude Senée, Actes Sud, Arles, 1996
Elias Canetti, Notes de Hampstead (allemand : Nachträge aus Hampstead), Albin Michel, Paris, 1997
Vie privée
Son épouse, Mousse, est longuement évoquée dans son ouvrage La Partie d'échecs[12]. Elle est décrite comme une femme volontaire, qui sait ce qu'elle veut et sait l'obtenir. C'est elle qui le séduit lorsqu'il a 28 ans, puis qui l'incite à quitter le Journal de Genève et vivre de sa plume[13]. C'est en s'appuyant sur elle qu'il quitte la Suisse et va s'installer dans un petit village de Dordogne, Sainte-Innocence, où il reçoit un accueil très peu agréable[13].
Elle meurt le , jour de son anniversaire ; il lui rendra hommage dans La Partie d'échecs[13].
Walter Weideli, Théâtres d'écritures. Comment travaillent les écrivains ? Enquête auprès d'écrivains suisses, présentation et analyse de Yves Bridel et Adrien Pascali, Berne, Peter Lang, 1993, p. 371-377.
Walter Weideli, Histoire de la littérature en Suisse romande, tome III, Lausanne, Payot, 1998, p. 226-227.
↑[PDF] Walter Weideli, « Traduire Dürrenmatt : l'amitié et les affaires : en Suisse et en Europe », dans Marion Graf et Yvonne Böhler, L'écrivain et son traducteur, Carouge, Éditions Zoé, (ISBN9782881823398, lire en ligne), p. 33-45.
↑Présentation de Walter Weideli, lauréat 1985, dans Prix lémanique de la traduction. Présentation du prix et des lauréats de l'année 1985, Lausanne, Université de Lausanne (Faculté des lettres : section d'allemand), 1986, p. 20-24.
↑Walter Weideli, « Note du traducteur : postface à L’Homme à tout faire, Robert Walser (1970) », Agone, no 43, , p. 207-223 (lire en ligne, consulté le )