Vol Cathay Pacific 700Z

D'après une histoire vraie de Pierre Bellemare la fille et la bonne thaïlandaise qui l'accompagnait n'ont pas pris le vol, car la petite avait fait une crise d'epilepsie obligeant l'équipage à les débarquer[1].

le but de Somchaï était d'éliminer sa fille dans cet accident : il a donc échoué lamentablement tout en sacrifiant 81 personnes.

Vol Cathay Pacific 700Z
VR-HFZ, l'appareil impliqué dans l'attentat, ici photographié en 1971.
Caractéristiques de l'accident
Date	15 juin 1972
Type	Explosion en vol
Causes	Attentat à la bombe
Site	Au dessus de Pleiku, au Viêt Nam
Caractéristiques de l'appareil
Type d'appareil	Convair 880
Compagnie	Cathay Pacific
N^o  d'identification	VR-HFZ
Phase	Croisière
Passagers	71
Équipage	10
Morts	81
Survivants	0
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Le Vol Cathay Pacific 700Z est un crash aérien de nature criminelle, qui a eu lieu le 15 juin 1972.

L'explosion

L'avion était parti de l'aéroport de Singapour (Paya Lebar, qui a été converti en base aérienne de la RSAF quand l'aéroport de Changi a été ouvert). Il avait effectué une escale à Bangkok Don Muang et était reparti pour sa destination finale, Hong Kong-Kai Tak.

À 12 h 42 (heure locale), l'avion se désintègre en plein vol alors qu'il survole le Viêt Nam - plus exactement la république du Viêt Nam (Viêt Nam du sud), le pays étant encore divisé. Il n'y a aucun survivant parmi les 81 personnes à bord, à savoir 71 passagers et 10 membres d'équipage. Dès la perte du contact radio avec la tour de contrôle de Saigon, deux hélicoptères sont envoyés sur les lieux. Les débris de l'avion sont encore en flammes quand ils arrivent sur place, près de Pleiku[2].

Enquête

L'analyse des débris de l'avion permet rapidement de comprendre qu'il a été détruit par un engin explosif situé dans la cabine, sous un siège. Elle permet aussi de déterminer à quel endroit de la cabine se trouvait le bagage incriminé. Les soupçons des enquêteurs thaïlandais se portent sur un officier de police du Somchai Chaiyasut (chargé des contrôles de sécurité à l'aéroport) : sa jeune compagne Somwang Prompaim et sa fille d'un précédent mariage se trouvaient à bord, à l'emplacement approximatif de l'explosion. Trois assurances-décès différentes en faveur de Somchai Chaiyasut avaient été contractées juste avant le voyage, pour un total de 240 000 dollars[3].

Malgré de multiples éléments pointant sur lui, l'homme nie les faits et est finalement acquitté, les preuves étant jugées insuffisantes. Il touche les primes des assurances[4]. Plusieurs membres des familles de victimes du crash tentent sans succès de recruter un assassin pour le tuer. Il meurt d'un cancer en 1985[5].

Références

1. Pierre Bellemare, "Histoires vraies" Pierre Bellemare en 1981 - page 257 et suivantes, Saint amand Monrond (cher), 1981, 442 p., p. 257
2. (en) « Rapport de l'AOCI »
3. (en-US) « Thai Is Accused in Plane Blast Fatal to 81, Including His Child », The New York Times,‎ 1^er septembre 1972 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 7 septembre 2021)
4. (en-US) Luke Hunt, « A Face Saving Side of Thailand », sur thediplomat.com (consulté le 7 septembre 2021)
5. John McBeth, Reporter : forty years covering Asia, Talisman, 2011 (ISBN 978-981-08-7364-6 et 981-08-7364-6, OCLC 707951289, lire en ligne)