Il a été décrit pour la première fois en 1959 lors d'une vaste épidémie en Afrique subsaharienne.
Il entraine un syndrome aigu fébrile avec arthralgies des genoux, chevilles, mains et pieds, suivies d'un exanthèmemaculopapuleux associé parfois à un énanthèmebuccal.
Il se transmet lors d'une piqûre par le moustique anophèle.
Notes et références
↑La graphie virus o'nyong-nyong est prédominante en français, bien que l'ICTV a retenu la graphie onyong-nyong. Le mot « o'nyong-nyong » est un nom commun désignant une maladie, de sorte que ce virus devrait plutôt être appelé virus de l'o'nyong-nyong, forme qui n'est cependant pas attestée dans la littérature francophone, ou l'on trouve par ailleurs diverses capitalisations (par exemple, « virus O'Nyong-Nyong »).
↑(en) M. C. Williams, J. P. Woodall, P. S. CORBET et J. D. Gillett, « O'nyong-nyong fever : an epidemic virus disease in East Africa. VIII. Virus isolations from Anopheles mosquitoes », Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene, vol. 59, , p. 300-306 (PMID14298035, DOI10.1016/0035-9203(65)90012-x, lire en ligne)
↑(en) Carla-Ruth Mejí et Rogelio López-Vélez, « Tropical Arthritogenic Alphaviruses / Alfavirus tropicales artritogénicos », Reumatología Clínica (English Edition), vol. 14, no 2, , p. 97-105 (PMID28365217, DOI10.1016/j.reumae.2017.01.005, lire en ligne)