Vincent De Wolf
Vincent G. De Wolf est un homme politique belge, membre du Mouvement réformateur (MR). Bourgmestre de la commune d’Etterbeek depuis le et député au Parlement régional bruxellois depuis 1999, il est également avocat au Barreau de Bruxelles et professeur à l’ULB. BiographieVincent De Wolf est né à Bruxelles le . Fils de Marcel De Wolf et de Simonne De Keyzer, il a une sœur aînée. Il a grandi dans un milieu modeste – son père était ouvrier – à Etterbeek dans la région bruxelloise. Son parcours scolaire débute à l’Athénée royal d’Etterbeek, où il effectuera ses enseignements primaire et secondaire. Il rejoint ensuite l’Université libre de Bruxelles, où il décroche une licence en droit en 1981. Suivront une agrégation de l’Enseignement secondaire supérieur et supérieur non-universitaire en 1982, puis une licence en Sciences criminologiques de l’ULB en 1984. En 1980, Vincent De Wolf devient élève assistant et est nommé deux ans plus tard en qualité d’assistant chargé des exercices pratiques de droit romain (auprès de madame Huguette Jones). En 1985, il épouse Martine Op de Beeck (née le ). Cette union donnera naissance à Émilie (née le ), Sophie (née le ) et Amandine (née le ). CarrièreVincent De Wolf prête serment devant la Cour d’appel de Bruxelles le . Il est inscrit au tableau de l’Ordre le . Il devient avocat au Barreau de Bruxelles. Les affaires traitées au sein de son cabinet (Vincent De Wolf & Associés) exigent une pratique constante du droit des obligations, des contrats et du droit administratif. L’importance des affaires traitées sur les plans juridique et scientifique est démontrée par la publication dans les revues spécialisées de plusieurs décisions obtenues devant les juridictions, telles que la Cour d’Arbitrage, le Conseil d’État, plusieurs Cours d’Appel du pays ou encore le Tribunal de Première Instance de Bruxelles. Vincent De Wolf continue à exercer son activité d’avocat en marge de ses fonctions politiques, spécialisé en droit public, administratif, de la fonction publique et de l’enseignement. En 2009, il représente les collectifs de parents « Élèves » et « Décret Loto » et mène différents recours en suspension et en annulation devant la Cour constitutionnelle, contre le décret Mixité de Christian Dupont (PS), alors ministre de l’Enseignement à la Communauté française. En 2023, il exprime son opposition au changement de nom de la station de métro Pétillon[1], après qu'une pétition ait demandé cette modification dans le but d'éradiquer les hommages à la colonisation belge au Congo dans l'espace public. Il expliquera vouloir favoriser la "contextualisation" par l'apposition de textes explicatifs[1]. Carrière politiqueEn 1983, Vincent De Wolf devient conseiller au CPAS d’Etterbeek. En , il est élu conseiller communal, toujours à Etterbeek. De 1989 à 1992, il sera Premier échevin de la commune (échevin de l’Enseignement, du Personnel, du Contentieux et Tutelle CPAS). Le , il est élu bourgmestre d’Etterbeek, fonction qu’il exerce depuis cette date. En , il est élu à la fonction de député au Parlement régional bruxellois et sera réélu à cette même fonction en et . Il devient alors chef de file des parlementaires libéraux bruxellois et chef adjoint du groupe politique MR. Il est nommé vice-président du Parlement régional bruxellois en . Réélu en 2014, il est désigné comme député de la Communauté française de Belgique pour Bruxelles. Vincent De Wolf est également vice-président de l’Interhospitalière régionale des infrastructures de soins (IRIS). En 2005, il est désigné par Daniel Ducarme, alors président du parti Mouvement réformateur, en vue de négocier les accords de majorité dans diverses communes bruxelloises. En 2008, il devient secrétaire politique MR-LB, l’instance régionale bruxelloise du Mouvement réformateur. L’année suivante, il devient chef de groupe adjoint du MR au Parlement bruxellois. En 2012, il devient chef de groupe au lendemain de la séparation du FDF d'avec le MR. Il est reconduit secrétaire politique du MR bruxellois en à l'issue d'une élection interne au sein des militants bruxellois. En , il se voit également confier par les instances de son parti la direction de la liste aux élections régionales de mai 2014 ainsi que l'élaboration du programme pour cette même élection. Activités scientifiques et publicationsFin 1986, il publie « L’arrestation administrative », sous forme d’un relevé le plus exhaustif possible des dispositions applicables en droit belge, avec essai de classification et de systématisation, étude critique au vu des applications de jurisprudence, étude doctrinale et proposition de coordination ou de réforme en guise de conclusion. Outre de nombreuses publications et notes scientifiques, Vincent De Wolf a également publié « Bruxelles, deux libéraux, une ville, un dialogue » (2008) aux Éditions ASP et « Libres propos : le logement à Bruxelles » au Centre Jean Gol (2009). DistinctionChevalier de l’Ordre de Léopold depuis 2009. Voir aussiLiens externes
SourcesNotes et références
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