Il est le cadet d'une famille de dix enfants. Vincent-Sosthène Fouda fait ses études primaires à recolle Saint Vincent Palloti de Yaoundé, dirigée par les religieuses françaises de la Congrégation des filles de Notre-Dame du Sacré-Cœur d’Issoudun[2]. Après ses études primaires il entre au Collège Stoll d’Akono.
En 1988 il quitte le Cameroun pour le Sénégal où il va poursuivre ses études au Cours Sainte-Marie de Hann à Dakar, établissement français tenu par les Pères Maristes. Vincent-Sosthène Fouda a été boursier au secondaire du concours d’entrée en classe de 6e à la classe de première.
Le après l'enlèvement du bébé de Vanessa Tchatchou une jeune fille de 17, Vincent-Sosthène Fouda milite pour la mise en place au Cameroun d'un Bureau National de l'État-Civil afin de protéger l'acte de naissance, la nationalité camerounaise.
Il demande au gouvernement camerounais et notamment au ministre de la santé publique l'instauration d'un bracelet de naissance dans les maternité camerounaise afin de lutter contre le trafic de nourrissons.
Vincent-Sosthène Fouda a été investi par le Mouvement Camerounais pour la Social-Démocratie (M.C.P.S.D) dont il est le président pour le conduire à la présidentielle du , mais cette candidature n'a pas prospéré.
Le après une tribune dans Le Journal de Montréal, Le Collectif Point Diversité lui accorde la médaille d'or pour ses efforts pour l'intégration des diversités dans la société canadienne[7],[8]
Vincent-Sosthène Fouda contribue aux colonnes des revues Cahiers du journalisme de l'université Laval au Canada, et Esprit critique, Spiritus[9]. Il est rapporteur de l'Association Canadienne des Nations unies pour le cinquantenaire de la création des Forces de Maintien de la Paix[10].
Bibliographie
Notion de réussite et d'échec dans la filiation adoptive : analyse juridico-sociologique, Paris, éd. L'Harmattan, coll. « Questions contemporaines », 2002 (ISBN2-7475-2982-7)
Les médias face à la construction de l’État-nation en Afrique noire : un défi au quotidien au Cameroun. Tome 1, Paris, éd. L'Harmattan, coll. « Études africaines », 2004 (ISBN2-7475-5401-5)
Églises chrétiennes et États-nations en Afrique : un couple tenté par l'adultère (préface du professeur Nandini Heath), Paris, éd. L'Harmattan, coll. « Sociétés africaines et diaspora », 2005 (ISBN2-7475-9459-9)
Trésor de prières des prêtres du Sacré-Cœur, éd. Dehonianne, 2007 (ISBN978-83-89433-88-6)
Ma bague de fiançailles est en poil d'éléphant, éd. Fleur de lys, 2008 (ISBN978-2-89612-257-8)
Cameroun, Génération 2011 : c'est le moment, nous devons nous y engager, Paris, éd. L'Harmattan, 2011 (ISBN978-2-296-54554-0)
Procès de Laurent Gbagbo : Côte d'Ivoire, l'Afrique face à son destin, Paris, L'Harmattan, 2015 (ISBN978-2-343-05128-4)
Cameroun Génération 2011 : de vous à moi, Montréal, éditions du Rocher
Code d'éthique à la fonction publique camerounaise, Montréal, éditions du Rocher
L'adoption expliquée à mes enfants, Paris, L'Harmattan, 1016, (ISBN978-2-343-10675-5)
↑Vincent-Sosthène Fouda, « Jacques Fame Ndongo, Essai sur la sémiotique d’une civilisation en mutation – le génie africain est de retour. L’Harmattan, Paris, 2015, 268 p. 28 € », Revue française des sciences de l’information et de la communication, no 8, (ISSN2263-0856, lire en ligne, consulté le )