Villa La CollineVilla La Colline
La maison dite villa La Colline, anciennement Yves-Michel, est l’une des quinze villas balnéaires répertoriées patrimoine exceptionnel de la commune de La Baule-Escoublac, dans le département français de la Loire-Atlantique. Dessinée vers 1926 par René Perrey, il s’agit de la première maison de style international dans le lotissement La Baule-les-Pins. LocalisationLa villa est située au 7, avenue du Maine, dans le lotissement de La Baule-les-Pins et installée en retrait de la rue, au sommet d'une dune et au milieu de sa parcelle[1]. Patrimoine de La Baule-EscoublacLa zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) de La Baule-Escoublac rassemble 6 871 bâtiments, parmi lesquels 15 villas sont distinguées en patrimoine exceptionnel ; 699 autres sont recensées en patrimoine remarquable à conserver et 1 741 en patrimoine d’accompagnement essentiel[2]. HistoriqueLa maison a été construite sur les plans dessinés par l’architecte René Perrey en 1926 et achevée en 1929[3]. Initialement dénommée Yves-Michel, elle prend le nom La Colline en 1937, ses deuxièmes propriétaires s’inspirant des vers de Victor Hugo :
— Victor Hugo, Les contemplations, Ô souvenirs ! printemps ! aurore !, 1844[3]. René Perrey (1891 - 1969[4]) s’établit à La Baule en 1924[4]. Sa carte de visite indique :
— Carte de visite de René Perrey datant de 1925[4]. Auteur de nombreuses villas du quartier Lajarrige, il quitte La Baule en 1930 pour tenir les fonctions d’architecte du gouvernement général d’Algérie[5]. ArchitectureLe style international de la villa[1] est très dépouillé et visant l’économie ; il s’affranchit de toute référence au végétal[6]. Deux portes-fenêtres s’ouvrent à l’est sur une large terrasse et donnent accès au séjour et à la salle à manger. La chambre principale se situe à l’étage, orientée vers l’ouest ; elle se prolonge par un vaste balcon vers le jardin, faisant office de véranda, soutenue par un pilier carré, protégeant l’entrée du rez-de-chaussée[6]. Le plan d’ensemble s’inscrit dans un « L » allongé[1]. Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externesRéférences
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