Né d'un père dirigeant dans une fonderie, il apprit ainsi la mécanique durant son adolescence à l'atelier d'usinage. À l'âge de 18 ans, il devint champion régional de cyclisme, et au retour de son service militaire, il entra comme dessinateur industriel chez De Dietrich à Lunéville. En 1903, il obtint un poste parisien chez Darracq, où il rencontra Victor Hémery aux côtés duquel il disputa les éliminatoires français de la Coupe Gordon Bennett (équipage non retenu, leur véhicule s'étant embrasé) puis ses premières véritables courses en 1905, connaissant immédiatement des succès de renom sur des 80HP de 10 litres de cylindrée, le plus souvent moins puissantes que leurs rivales directes.
Il quitta la marque à la fin de la saison 1908 pour un bref interlude en 1910 auprès de l'ingénieur aéronautique Le Roux, avant de continuer à nouveau une activité professionnelle dans la mécanique automobile jusqu'en 1914, bifurquant ensuite pour ouvrir sa propre fabrique de livres comptables.
Le moteur V8 Darracq de 120 chevaux de sa Gold Speed Crown en 1906 battit un dernier record le , celui britannique du mile avec Sir Algernon Lee Guinness (futur directeur du groupe Sunbeam-Talbot-Darracq ) à 193,4 km/h, dont le frère cadet n'était autre que Kenelm Lee Guinness, détenteur du record de vitesse terrestre de 1922 à 1924.
Couronne d'Or de vitesse de la course-reine Two-Mile-A-Minute, lors de la fin de la semaine du Florida Speed Carnival: victoire le sur Darracq 120HP V8 de 12,7 litres[1] face au Rocket Red SteamerStanley à vapeur de Fred Marriott alors recordman mondial de vitesse terrestre depuis à peine trois jours sur place, à Daytona Beach (Ormond Beach, Fl), en réussissant un temps de 58,8 secondes à 196,9 km/h lors de l'un de ses deux essais ;
La Course cubaine à La Havane, un Grand Prix au début du mois de sur la Darracq 80HP de la Vanderbilt Cup 1905 (organisé par Morgan, celui-là même du Florida Speed Carnival, le deuxième de la course étant aussi un français, Maurice Bernin) ;