Victor-Justin Sathoud
Victor-Justin Sathoud est un homme politique du Congo-Brazzaville né en 1929 et mort en 1995. Il fut Ministre de la Fonction Publique (1960-1963)[1] ainsi que Ministre du Plan et de l’Équipement (1963) sous la présidence de Fulbert Youlou[2]. BiographieCarrière1952 : Élu pour la première fois conseiller à l’assemblée territoriale du Moyen-Congo dans la circonscription du Niari, sous la bannière du Parti progressiste congolais (PPC) créé par le député Jean-Félix Tchicaya, sur une liste conduite par Pierre Goura, avec Simon-Pierre Kikhounga-Ngot et Auguste Nzoungou pour colistier. Il se fera réélire en 1957 avec Pierre Goura, René Pech, Jean Nzaou, Raphaël Goma, Basile Mapingou, Joseph Imengue, Paul Makita[3]. 1952-1959 : Conseiller territorial du Moyen-Congo, élu dans la région du Niari, sous la bannière du PPC (section locale du RDA)[3]. 1957-1959 : Député à l’assemblée législative du Moyen-Congo, élu dans la région du Niari, sous les couleurs de l’Union démocratique de défense des intérêts africains (UDDIA-RDA)[3]. 1958-1959 : Secrétaire d'État à la Fonction publique, dans le gouvernement provisoire mis en place par l’abbé Fulbert Youlou au lendemain de la proclamation de la République du Congo intervenu le [4]. 1959-1963 : Député à l’Assemblée nationale de la République du Congo, élu dans la circonscription du Niari, sous la bannière de l’UDDIA-RDA[5]. 1959-1960 : Secrétaire d’État à la présidence du Conseil, délégué à la Fonction publique[4]. 1960-1963 : Ministre de la Fonction publique[4]. 1963 : Ministre du Plan et de l’Équipement[4]. : En sa qualité de représentant du Président de la République du Congo-Brazzaville, le Ministre du Plan et de l’Équipement, Victor-Justin Sathoud, signa à Yaoundé (Cameroun) les accords de Convention d’association entre la Communauté économique européenne et les États africains et malgache associés[6]. : Présentation de l’avant-projet de développement. Le ministre du Plan et de l’Équipement, Victor-Justin Sathoud, a présenté l’avant-projet du plan quinquennal qui se propose de préparer l’indépendance économique du pays, grâce à la coopération des initiatives privées et publiques et à la mobilisation de toutes les énergies[7]. 1968-1973 : Président du Comité de défense de la Révolution du PCA de Banda, son village natal[8]. 1973-1977 : Député-président de la Commission administrative et juridique de l’Assemblée nationale populaire[8]. 1974-1977 : Commissaire du gouvernement, président du Comité exécutif régional, préfet du Niari[9]. 1977-1979 : Reconduit à la tête de la région du Niari en qualité de président de la Délégation spéciale régionale du Niari[8]. 1979-1984 : Conseiller administratif et politique au Commissariat politique du Kouillou (préfecture)[8]. 1986 : Victor Sathoud décide de prendre une retraite anticipée. Pendant sa retraite, il continue à agir comme conseiller en mettant ses compétences à la disposition des personnes et organisations œuvrant dans ses champs d’expertise[8]. Vie privéeLe , Victor-Justin Sathoud épouse Monique-Joséphine Boumba, infirmière accoucheuse à l'hôpital de Brazzaville. Le mariage inaugure la nouvelle mairie de Brazzaville, et est célébré par le président Fulbert Youlou lui-même. Les témoins sont Simon-Pierre Kikhounga-Ngot, ministre des affaires économiques, ainsi que Jeanne Okomba, épouse du ministre du travail Faustin Okomba[10]. Il a donné son nom au lycée Victor-Justin Sathoud, à Dolisie. Victor-Justin Sathoud est le père de l'écrivaine Ghislaine Sathoud. Références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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