Vautour chaugoun

Gyps bengalensis

Gyps bengalensis
Description de cette image, également commentée ci-après
Vautour chaugoun
Classification COI
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Aves
Ordre Accipitriformes
Famille Accipitridae
Genre Gyps

Espèce

Gyps bengalensis
(Gmelin, 1788)

Statut de conservation UICN

( CR )
CR A2abce+4abce :
En danger critique

Statut CITES

Sur l'annexe II de la CITES Annexe II , Rév. du 12/06/2013

Répartition géographique

Description de l'image GypsBengalensisMap.svg.

Le Vautour chaugoun (Gyps bengalensis) est une espèce d'oiseaux (des vautours) asiatiques de la famille des Accipitridae. Il est gravement menacé en raison d'un déclin très rapide de ses populations depuis les années 1980. Encore relativement commune en Birmanie, cette espèce a presque disparu d'Inde et du Pakistan à la suite d'une contamination des cadavres qu'ils mangent par des produits chimiques et de médicaments vétérinaires (anti-inflammatoires), particulièrement le diclofénac, qui les tuent.

En 2016, il en reste moins de 10 000 individus[1].

Facteurs d'extinction

À la fin des années 1990, comme pour d'autres espèces de vautours eurasiatiques, des populations entières de vautour chaugoun ont disparu du fait d'insuffisances rénales chroniques. Ces problèmes rénaux se sont avérés dus à l'ingestion de chair d'animaux morts après avoir été traités par certains médicaments vétérinaires (diclofénac et/ou kétoprofène) présents résiduellement dans les chairs des carcasses d'animaux domestiques abandonnés[2],[3].

Environ 999 vautours sur 1000 ont disparu en 25 ans, alors que ces espèces jouaient un rôle sanitaire important en éliminant les charognes de l'environnement [3].
Les ornithologues recommandent l'utilisation du méloxicam qui serait le seul médicament anti-inflammatoire que les vautours semblent supporter[3].

Description

Le vautour chaugoun mesure jusqu'à 81 cm de long, a une envergure de 2,20 m et pèse de 4,5 à 5 kg[4].

C'est un charognard.

Références

  1. « Gyps bengalensis », sur iucnredlist.org (consulté le )
  2. (en) R Cuthbert, RE Green, S Ranade, S Saravanan, DJ Pain, V Prakash et AA Cunningham, « Rapid population declines of Egyptian vulture (Neophron percnopterus) and red-headed vulture (Sarcogyps calvus) in India », Animal Conservation, vol. 9, no 3,‎ , p. 349–354 (DOI 10.1111/j.1469-1795.2006.00041.x)
  3. a b et c (en) Gerry E Swan, Richard Cuthbert, Miguel Quevedo, Rhys E Green, Deborah J Pain, Paul Bartels, Andrew A Cunningham, Neil Duncan, Andrew A Meharg, J Lindsay Oaks, Jemima Parry-Jones, Susanne Shultz, Mark A Taggart, Gerhard Verdoorn, and Kerri Wolter, R Cuthbert, M Quevedo, RE Green, DJ Pain, P Bartels, AA Cunningham, N Duncan et AA Meharg, « Toxicity of diclofenac to Gyps vultures. », Biol. Lett., vol. 2, no 2,‎ , p. 279–282 (ISSN 1744-9561, PMID 17148382, PMCID 1618889, DOI 10.1098/rsbl.2005.0425, lire en ligne [Free full text])
  4. Marie-Paul Zierski et Philipp Röhlich, La grande encyclopédie des animaux, Terres éditions, , 320 p. (ISBN 978-2-35530-295-4), Vautour Chaugoun page 284

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Ahmad, S. 2004. Time activity budget of Oriental White-backed Vulture (Gyps bengalensis) in Punjab, Pakistan. M. Phil. thesis, Bahauddin Zakariya University, Multan, Pakistan.
  • Grubh, R. B. 1974. The ecology and behaviour of vultures in Gir Forest. Ph.D. dissertation, University of Bombay, Bombay, India.
  • Grubh, R. B. 1988. A comparative study of the ecology and distribution of the Indian White-backed Vulture (Gyps bengalensis) and the Long-billed Vulture (G. indicus) in the Indian region. Pages 2763-2767 in Acta 19 Congressus Internationalis Ornithologici. Volume 2. Ottawa, Canada 22-29 June 1986 (H. Ouellet, Ed.). University of Ottawa Press, Ottawa, Ontario.
  • Eck, S. 1981. [Thanatose beim Bengalgeier (Gyps bengalensis)]. Ornithologische Jahresberichte des Museums Heineanum 5-6:71-73.
  • Naidoo, Vinasan 2008. Diclofenac in Gyps vultures : a molecular mechanism of toxicity. Ph.D. Thesis, University of Pretoria. Fulltext