Varzouga (Russie)
Varzouga est une localité rurale de l'extrême nord-ouest de la Russie au sud de la péninsule de Kola dépendant administrativement du raïon de Ter, au sud de l'oblast de Mourmansk. Sa population était de 351 habitants en 2002, de 363 habitants en 2010 et de 371 habitants en 2013. GéographieLe village est situé sur les deux rives de la Varzouga à 22 kilomètres de son embouchure dans la mer Blanche. La rive gauche du village, la plus ancienne, porte le nom de Saint-Nicolas et la rive droite de l'Assomption, du nom des églises qui s'y trouvent. Varzouga se trouve à 140 kilomètres d'Oumba, chef-lieu du district de Ter. HistoriqueVarzouga fut autrefois la localité la plus peuplée de la péninsule de Kola, peuplée par les Pomors. La source écrite la plus ancienne date de 1466, lorsqu'un habitant de Varzouga, Timothée Ermolitchine, fait don au monastère des Solovki de ses terres des bords de la Varzouga et de ses forêts et droits de pêche du rivage de la mer Blanche. Le monastère joue un rôle primordial dans la région, depuis ses débuts. Il fait construire une dépendance à Varzouga, possède les droits de pêche du saumon dans le fleuve, et fait construire en 1491 une église de bois consacrée à saint Nicolas, protecteur des pêcheurs. Après la chute de la république de Novgorod en 1478, la côte de Ter entre sous le pouvoir des princes de Moscou. Varzouga devient une « volost », c'est-à-dire une communauté rurale, sous la gouvernance du gouverneur de la Dvina, en résidence à Kholmogory. En 1563, le village compte 167 familles dans 124 foyers, ce qui est important à l'époque pour de telles contrées nordiques. Les terres (champs et prés) sont partagées entre la communauté rurale elle-même, différents monastères (dont celui des Solovki) et quelques propriétaires. En 1568, les environs sont touchés par une révolte contre les taxes qui est sévèrement réprimée. Sept ans après la révolte, les traces sont encore visibles, car 79 maisons rurales sont abandonnées, et l'« on ne chante plus dans les deux églises. » Au milieu du XVIIe siècle une partie des villageois part fonder le village de Tetrino et le village de Kouzomen au bord de la mer Blanche[1]. Au début du XVIIe siècle, le village était déjà devenu propriété des monastères des Solovki et de Novospasski; mais ces droits sont abolis en 1764 par Catherine II qui confisque dans tout l'Empire les terres des monastères. Toutes les terres du village passent à la communauté paysanne dans son ensemble, sans propriété individuelle, comme cela était le plus fréquent. Le village connaît une période florissante. Le recensement de 1897, sous le règne de Nicolas II, donne une population de 793 habitants, et celui de 1910, de 1001 habitants. Il existe alors deux écoles, l'école du ministère de l'instruction publique et l'école paroissiale. La révolution de 1917 ne change pas grand chose à l'organisation économique du village. Ce n'est qu'en 1930 que quatorze familles se réunissent en kolkhoze, intitulé « Les Germes du Communisme ». TourismeL'endroit est prisé des touristes étrangers et russes, notamment pour la pêche sportive au saumon atlantique qui sont ensuite relâchés. La Varzouga est libre de glaces de mai à octobre. ÉglisesLe village est fameux pour ses églises pomores construites en bois:
Notes et références
Bibliographie
Liens externes
Source
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